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Le sourcing Viadeo via Google pour tous

Le sourcing via Google est une science qui peut paraître inaccessible aux recruteurs. La dernière fois, je vous avais montré comment utiliser Google comme moteur de recherche personnalisé qui ne cherche que des profils LinkedIn. Aujourd’hui, je vous propose exactement la même chose mais avec Viadeo; une fois n’est pas coutume ;-).

Sans vous faire plus attendre je vous livre donc ici un moteur de recherche déjà configuré.

Une fois que vous aurez cliqué sur ce lien, vous vous retrouverez devant ce moteur de recherche, qui vous rappellera forcément celui de la dernière fois.

Capture d'écran 2015-07-07 11.28.24Il ne vous reste plus qu’à utiliser la barre de recherche (celle du bas, en dessous du titre. N’utilisez surtout pas celle en haut à gauche), en entrant vos mots-clés. Par exemple : « ingénieur plasturgiste » paris

Capture d'écran 2015-07-07 11.28.35Notez que vous pouvez utiliser tous les opérateurs que vous utilisez dans vos recherches LinkedIn, à l’exception des parenthèses. Vous obtenez ensuite les 100 premiers résultats.

ResultatsCSEViadeoEt voilà ! Il ne vous reste plus qu’à essayer. N’oubliez pas que le nombre de résultats est strictement limité à 100, ce qui vous oblige à faire des requêtes précises. Utiliser un moteur pré-configurée est évidemment moins précis et plus restrictif que de faire soi-même ses requêtes mais c’est une bonne manière de mettre le pied à l’étrier quand on débute !

Bon sourcing 😀

 

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Comment trouver un numéro de téléphone avec Google Maps

On a beau être les plus grands partisans des outils numériques, personne ne peut nier que le téléphone reste une arme de choix dans l’arsenal du sourceur. Ne serait-ce que pour s’en servir comme d’un dernier recours pour atteindre un candidat.

Je préfère vous décevoir d’entrée plutôt que d’entretenir un faux suspens : nous n’allons pas ici découvrir comment trouver une ligne directe, mais bien un standard d’entreprise. Vous savez évidemment déjà le faire. Mais l’objectif ici est d’optimiser sa pratique afin d’aller toujours plus vite.

PS : Si vous voulez connaitre encore plus de techniques et d’outils pour utiliser LinkedIn ou Viadeo, rejoignez Le Parcours, le meilleur parcours de formation pour les professionnels du recrutement !

La manière la plus intuitive pour trouver le numéro d’une entreprise cible est de le chercher sur son site web. Par exemple si vous cherchiez à nous joindre nous vous taperiez Link Humans dans Google :

Capture d'écran 2015-07-02 11.44.04

Puis vous iriez logiquement sur le site :

Capture d'écran 2015-07-02 11.44.59

Et ici s’arrête la partie intuitive et méthodique ! Une fois arrivé ici, les sites diffèrent tous dans leur manière de présenter l’information. Ici vous pourriez trouver le numéro en bas de page :

Capture d'écran 2015-07-02 11.46.31

Mais vous auriez également pu aller dans l’onglet équipe. Et sur un autre site ce serait encore différent. Des fois cette rubrique s’appelle « qui sommes-nous », des fois elle est cachée au fin fond du site. En bref, il n’y a pas de standard.

En revanche, il existe un outil qui a un affichage standard du numéro de téléphone d’entreprise. Et cet outil c’est Google Maps !

Si vous tapez Link Humans dans Google Maps vous obtenez directement le numéro de téléphone, en un seul clic !

Capture d'écran 2015-07-02 11.49.10

Cela ne fonctionne pas tout le temps (il faut que l’entreprise ait rempli sa fiche Google Maps) mais quand c’est le cas : vous vous épargnez une minute de recherche sur le site institutionnel.

L’autre grand avantage d’utiliser Google Maps c’est que vous pouvez très rapidement obtenir le numéro standard du bon endroit. Et ainsi éviter d’être dirigé vers un standard global qui vous redirige vers le standard local. Par exemple, si je cherchais plutôt le numéro de Link Humans UK, il m’aurait suffit de l’écrire :

Capture d'écran 2015-07-02 11.52.43

Et même si vous ne savez pas par avance quels sont les établissements de l’entreprise en question, il vous suffit d’écrire le nom de l’entreprise et d’attendre les suggestions de Google Maps :


Capture d'écran 2015-07-02 11.54.34

Et voilà ! Vous avez désormais tout ce qu’il vous faut pour accélérer votre recherche de numéro avec Google Maps ! Dommage que cette astuce se limite aux numéros standards. Trouver une ligne directe est une toute autre paire de manches. Pour une raison simple : il n’est pas possible de deviner un numéro de téléphone à partir d’un autre, contrairement à une adresse email.

Bon sourcing !

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L’énigme du sourceur n°2 – Trouvez l’erreur !

Voici venu le temps du second épisode de la série « L’énigme du sourceur ». Je vous rappelle le concept : je vous propose une requête qui contient une erreur courante et vous essayer de la débusquer avant que je ne vous donne la réponse.

Celle que nous allons voir aujourd’hui est une erreur que les débutants font assez spontanément. Rien que sur les quatre dernières formations en sourcing que j’ai données ce mois-ci, j’ai vu cette erreur trois fois ! Et cela ne concerne pas que les débutants, je me suis rendu compte en écrivant cet article que j’avais moi-même fait l’erreur de logique dans la première énigme !

Imaginons que l’on recherche un ingénieur étude qui fasse des tests unitaires. Peu importe la connaissance du métier, il s’agit juste d’utiliser un autre exemple que des x et des y. Je fais donc la requête suivante dans le moteur de recherche de LinkedIn:

(« Ingénieur étude » OR « Ingénieur d’études » OR « Ingénieur développement ») (test OR « test unitaire ») (MOA OR MOE) 

(Si vous ne comprenez pas la présence des guillemets et des OR, je vous invite à vite télécharger notre guide du sourcing pour vous initier à ces opérateurs)

Question : quelle est l’erreur de cette requête ? Contrairement au premier épisode il ne s’agit pas d’une erreur lourde de syntaxe mais d’une erreur de logique.

La réponse plus bas !

EnigmeSourceur_Reflexion

 

 

Encore quelques secondes et on passe à la solution !

 

 

EnigmeSourceur_Reflexions

 

 

Vous donnez votre langue au chat ?

 

 

ChatDuSourceur

 

 

 

[Solution]

Rappel de la requête :

(« Ingénieur étude » OR « Ingénieur d’études » OR « Ingénieur développement ») (test OR « test unitaire ») (MOA OR MOE) 

Ici, la partie qui va poser problème est dans le deuxième groupe de parenthèses :

(test OR « test unitaire »)

Ce n’est certes pas une erreur lourde et la requête ne vas pas générer de faux résultats. En revanche c’est une faute de logique. En effet, écrire : test OR « test unitaire » est strictement équivalent à écrire juste le mot-clé test. Rajouter OR « test unitaire » n’a absolument aucun impact. Car l’ensemble des profils contenant le mot-clé « test unitaire » est strictement contenu par l’ensemble contenant le mot-clé test. On le voit plus facilement avec un schéma.

On rappelle que l’opérateur OR permet de faire une union d’ensemble. Comme ci-dessous.

Opérateurs booleens - OR refait en HD

Dans cet exemple-type, l’ensemble A et l’ensemble B sont totalement distincts l’un de l’autre et leur intersection C est également distincte. Mais dans notre cas, on a un ensemble qui est totalement englobé par l’autre :

EnsembleTestTestUnitaires

 

En effet, si un profil contient l’expression « test unitaire » alors il comprend nécessairement le mot test !

Ce qui signifie que l’union de ces deux ensembles ne rajoute rien au plus grand des ensembles. L’opérateur OR est ici complètement inutile. On se contentera donc d’écrire Test et non pas Test OR « Test unitaire ».

Et voilà qui conclut notre seconde énigme ! Bon sourcing à tous :D.

 

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Débuter avec le sourcing via Google

Le sourcing via Google est, pour beaucoup de recruteurs, une science un peu obscure. C’est tout à fait compréhensible : cela demande une maîtrise technique plus poussée que de faire du sourcing directement sur LinkedIn, pour un résultat équivalent.

Il y a cependant de vrais arguments en faveur du sourcing via Google (j’y reviendrai dans un prochain article) et je rencontre de plus en plus de recruteurs qui y prêtent une oreille intéressée.

C’est pourquoi aujourd’hui je vous propose de réunir à la fois la facilité d’accès d’une interface comme sur LinkedIn et la puissance de Google (qui vous permet entre autre de voir des profils que vous ne verriez jamais en passant par votre compte LinkedIn si vous n’avez pas la licence Recruiter).

Pour ce faire nous allons utiliser une fonction méconnue de Google : les moteurs de recherche personnalisés (en anglais : CSE). La configuration étant un peu technique et que notre but était précisément de ne pas vous noyer dans de la technique mais bien de vous donner envie d’utiliser les possibilités de Google, je vous propose dans ce premier article de ne pas rentrer dans ces détails.

Je vous en ai d’ores et déjà configuré un ici.

Une fois que vous aurez cliqué sur ce lien vous allez vous retrouver sur ce moteur de recherche personnalisé

Capture d'écran 2015-06-17 19.38.58

Vous n’avez alors plus qu’à utiliser la barre de recherche du bas (pas celle d’en haut) en écrivant l’intitulé de poste et les autres mots-clés du profil que vous recherchez :

Capture d'écran 2015-06-17 19.41.15

Appuyez sur entrée, et hop, le tour est joué !

Capture_d_écran_2015-06-17_19_42_27

Ceux qui ont l’habitude de sourcer sur LinkedIn ne seront pas perdus puisque les opérateurs fonctionnant sous LinkedIn fonctionnent sous Google (sauf la parenthèse) et vous pouvez donc affiner le tout.

Par exemple :

Capture_d_écran_2015-06-17_19_46_10

Et voilà ! Il ne vous reste plus qu’à sourcer et à vous familiariser avec les potentialités du sourcing via Google. Notez que les moteurs de recherche personnalisés ont un défaut : vous ne pouvez pas voir plus de 100 résultats. Ce qui vous oblige à faire des requêtes le plus précises possibles.

Nous verrons dans un prochain article comment configurer vous-mêmes votre moteur de recherche personnalisé. Les potentialités sont infinies : vous pouvez très bien en faire un pour LinkedIn mais aussi pour Viadeo et n’importe quel site comme Doyoubuzz et Remixjobs par exemple.

Bon sourcing 😀

 

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Comment compter les clics sur une annonce d’emploi ?

Bonjour à tous,

Vous êtes de plus en plus nombreux à me demander comment on peut suivre le nombre de clics générés par une annonce. Surtout quand vous n’avez pas d’ATS ou de système automatisé à votre disposition. Ou, en allant un peu plus loin, comment ventiler le suivi des clics de manière à voir les différentes sources d’acquisition (par exemple, quels sont les clics provenant de LinkedIn, et ceux provenant du jobboard).

Je vous présente donc sans plus attendre bit.ly ! Bit.ly est un outil gratuit de raccourcissement des URL.

Vraie homepage bitly

Il sert normalement à transformer un URL long en un URL court. Par exemple, celle de l’article que vous lisez en ce moment :

deviendra https://lecoledurecrutement.fr/comment-compter-clics-annonce/

bit.ly/1MBKC3K

Ce qui va nous intéresser ici c’est l’outil de suivi des clics qui vous permet de savoir combien de gens ont cliqué sur votre lien et à quel moment. Il va falloir d’abord vous créer un compte qui va vous permettre de conserver vos liens raccourcis au même endroit.

Page accueil bitly

Une fois inscrit, vous pouvez accéder au tableau de bord avec votre historique et surtout le nombre de clics générés par chacun de vos liens raccourcis.

Vrai tableau de bord bitly

Vous pouvez donc l’utiliser pour vos annonces de deux manières : soit vous partagez uniquement ce lien sur toutes les plates-formes et vous analysez les clics, soit vous ne partagez ce lien que sur une seule plateforme (et sur les autres vous partagez l’adresse originale, non raccourcie) et vous êtes capables de voir exactement le nombre de clics qui viennent de cette plateforme.

Bon sourcing :D,

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L’astuce du sourceur pour nettoyer ses doublons

On l’a suffisamment dit : toute démarche de sourcing inclut des profils qui ne correspondent pas au besoin et exclut des profils qui y correspondent. Les faux positifs et les faux négatifs. Et aucune requête, aucune approche ne permet de les réduire à zéro. C’est comme les frottements de l’air : vous pouvez travailler à être plus aérodynamiques mais pas supprimer complètement les frottements.

Et c’est pourquoi quand vous faites une requête, elle ne peut pas être parfaite. Il va donc falloir l’améliorer au fil de l’eau. Par exemple, imaginons que je cherche sur LinkedIn un développeur iPhone . Je vais commencer par une requête triviale : (ingénieur OR développeur) iPhone. (Dans la pratique, j’utiliserai probablement d’entrée une requête plus complexe mais gardons volontairement la requêtes la plus triviale possible pour illustrer la problématique de cet article).

 

Requete LinkedIn dev iPhone

 

On obtient 16 000 résultats. Très bien. Maintenant imaginons que je traite tous ces profils et que je finisse par me rendre compte que j’ai oublié d’utiliser « iOS » comme synonyme à « iPhone ». En effet, un « développeur iPhone » et un « développeur iOS » sont deux manières différentes d’appeler la même fonction.

Il y a deux réflexes possibles. Premier réflexe : je remplace le mot-clé « iPhone » par le mot-clé « iOS » :

(ingénieur OR développeur) iOS

Requete developpeur iOS

J’obtiens 54 000 résultats. Mais j’ai un problème : sur ces 54 000 résultats, combien sont-ils redondants vis-à-vis de la première requête ? En effet, il existe des profils qui mentionnent à la fois « iOS » et « iPhone ». Et justement…

Deuxième réflexe : (ingénieur OR développeur) iOS iPhone. Je rajoute simplement le mot-clé. Le problème c’est que je ne vais trouver que les profils qui mentionnent les deux à la fois. Ce qui est à peu près l’inverse de ce que je veux.

Et, c’est précisément de cette constatation que l’on déduit la bonne réponse. Notre but c’est de trouver tous les profils de développeurs qui mentionnent iOS mais qui ne mentionnent pas iPhone (puisque nous avons vus tous les profils mentionnant ce mot-clé avec la requête initiale). On va donc faire :

(ingénieur OR développeur) iOS -iPhone

Ce qui est souvent contre-intuitif au premier abord. Et pourtant c’est la seule manière d’obtenir exactement ce que l’on veut en nettoyant la requête des doublons vis-à-vis de la première.

Pour récapituler, quand vous avez une requête initiale que vous avez traitée du type :

[Requête] + mot-clé 1

Et que vous découvrez un synonyme au mot-clé 1, la seule manière d’aller chercher uniquement les profils que vous aviez involontairement exclus est de faire :

[Requête] + synonyme -mot-clé 1

Bon sourcing 😀

 

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Découvrez le meilleur outil pour trouver des emails

La faculté à trouver un email à partir d’un prénom, d’un nom et d’une entreprise est une des compétences les plus cruciales du sourceur. Si vous êtes familier de ce blog, vous avez déjà entendu parler de la méthode pour y arriver. Cette méthode repose sur l’identification du schéma d’attribution des adresses email de l’entreprise.

Pour rappel, il faut utiliser dans Google la formule : « email * * entreprise.com » dans l’espoir de faire remonter une ou deux adresses emails de l’entreprise en question, puis d’appliquer le schéma d’attribution à votre cible. Par exemple, si vous trouvez des adresses de type prénom_nom@entreprise.com, vous n’avez plus qu’à remplacer de manière adéquate.

Néanmoins, identifier cette structure peut s’avérer compliqué manuellement. C’est pourquoi Laurent vous a montré email format.

Mais email format a un défaut : il est étonnamment mauvais sur les petites structures. Par exemple, email format échoue à trouver des emails en @linkhumans.fr.

Capture d'écran 2015-05-20 18.00.37

Cela devient vite handicapant quand on recrute beaucoup de profils de PME et startups.

Je vous présente donc sans plus attendre Email Hunter.

Email Hunter - Page d'accueil
Email Hunter

Le principe est extrêmement simple : vous entrez un nom de domaine cible et vous laissez faire l’outil. Essayons avec linkhumans.fr :

Capture d'écran 2015-05-20 18.05.49

La moitié des emails ne sont ici plus à jour mais peu importe : elles permettent d’identifier le mécanisme d’attribution des emails. C’est tout ce dont vous avez besoin en tant que sourceur pour en déduire l’email que vous cherchez ! Et, une fois déduit, vous pouvez vérifier son existence grâce à mailtester.

Un seul « bémol » pour cet outil : il n’est pas entièrement gratuit (ce qui explique probablement pourquoi il est beaucoup plus performant que la concurrence). Vous êtes donc limités à 250 requêtes par mois. Mais c’est a priori amplement suffisant pour une utilisation modérée :D.

Bon sourcing :D.

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Comment vérifier qu’un email existe ?

La capacité pour un sourceur de deviner l’adresse email de ses cibles est la pierre angulaire de son art. Pour y arriver, nous avons déjà eu l’occasion de vous montrer une méthode rigoureuse.

Mais nous ne nous étions pas attardés sur la vérification de l’email. Or, je vois encore trop de sourceurs qui essaient au hasard des adresses email. C’est dommage quand on sait qu’il existe un outil puissant de vérification. Mailtester, en l’occurrence.

Capture d'écran 2015-05-20 18.25.12

La promesse sur le papier est alléchante : vous rentrez un email dont vous n’êtes pas sûr et mailtester vous livre son verdict. Par exemple si je teste l’adresse laurent@linkhumans.fr :

Capture d'écran 2015-05-20 18.27.07

Vous voyez apparaître le message « E-mail address is valid » et dans ce cas vous êtes sûrs à 100% que l’adresse existe. Je dis bien à 100%. Attention cependant, il faut bien que le message apparaisse explicitement et non seulement la couleur verte. Des fois (très rarement) vous avez le même bloc vert qui apparaît mais qui s’arrête à la ligne qui commence par « mx.google.com etc. ». C’est un bug.

De même, si j’essaye l’adresse lorant@linkhumans.fr :

Capture d'écran 2015-05-20 18.30.18

J’ai un message qui me dit que l’adresse n’existe pas. Là encore, la fiabilité est de 100%. Si vous voyez ce message alors l’adresse n’existe pas. Vous remarquerez que l’outil vous indique quelle partie cause problème :

Mailtester message erreur principal

On voit bien que c’est la partie à gauche de l’arobase qui est fausse : « lorant ». On aurait pu avoir exactement l’inverse si c’est la partie de droite qui était fausse. Par exemple si on essaye laurent@linkhumans.co.uk ou laurent@lnkhumans.fr:

Capture d'écran 2015-05-20 18.36.04

Attention, il ne faut donc pas confondre ce message avec le précédent. Si vous voyez « Invalid mail domain » c’est que vous avez fait une faute de frappe au nom de domaine ou alors que vous vous êtes trompés d’extension entre .com, .fr, .co.uk ou une autre.

Enfin, le dernier message que vous allez rencontrer sur mailtester c’est celui qui veut dire « je ne sais pas ». Cela peut avoir l’air anodin mais c’est fondamental : c’est grâce à l’existence de ce message que mailtester est complètement fiable. S’il ne sait pas, il vous dit qu’il ne sait pas (ce qui n’est pas le cas d’autres solutions concurrentes qui du coup engendrent des faux positifs et/ou des faux négatifs).

Capture d'écran 2015-05-20 18.40.42

Quand vous voyez ce message, cela veut simplement dire que l’entreprise cible a mis en place des mécanismes de défense pour empêcher que ce type d’outil ne fonctionne. « Le serveur n’autorise pas la vérification de l’email ». L’outil ne se prononce donc pas.

Et voici qui clôt cette petite révision ! Je vous ai (re-)montré cet outil afin d’être sûr que ayez les pré-requis nécessaires avant que je ne vous montre un nouvel outil surpuissant pour trouver des emails. Encore meilleur qu’email format ! je vous en dis plus la semaine prochaine :D.

Bon sourcing 😀

 

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Recruteurs, redécouvrez un logiciel oublié !

Bonjour à tous et à toutes,

Un des mauvais réflexes les plus communs que j’observe pendant nos formations en sourcing, est d’écrire directement sa requête dans l’outil de recherche avancée de LinkedIn. Sans l’avoir écrite autre part au préalable. Concrètement, le recruteur va entrer tout de go ses mots-clés dans l’outil de LinkedIn.

Et, tant que tout se passe à la perfection et comme attendu, ce n’est pas un souci. Oui, sauf qu’en sourcing rien ne se passe jamais à la perfection et comme attendu. Dans 99% des cas, vous aurez besoin de réécrire votre première requête, parce que vous aurez fait une erreur syntaxique ou que vous constatez que vos hypothèses ne sont pas les meilleures. Ou une simple erreur de frappe !

Car, les champs de recherche de LinkedIn sont très limités dans l’espace. Voilà ce qu’il se passe si j’écris dans le champ « intitulé » la requête suivante :

RH OR recruteur OR « ressources humaines » 

Recherche LinkedIn tronquée

 

Comme vous pouvez le voir, on ne voit plus le début de la requête ! Et ce sera le cas à chaque fois que vous utiliserez plus de 21 caractères (c’est-à-dire quasiment tout le temps si vous faites des requêtes poussées). C’est très handicapant. Au-delà de l’éventualité de corriger des fautes de frappe, ne pas voir sa requête dans son entièreté est le meilleur moyen de s’y perdre. C’est un peu l’équivalent de jouer aux échecs les yeux fermés. C’est tout à fait possible mais il vaut mieux l’éviter, surtout quand vous débutez.

Il faut donc écrire ses requêtes autre part que directement dans LinkedIn. Et c’est ici que va intervenir notre fameux logiciel oublié :D.

Serait-ce Word (ou n’importe quel autre traitement de texte) ?

Non. Utiliser Word est déjà mieux que rien mais présente un inconvénient qui devient vite frustrant : il n’utilise pas systématiquement les mêmes guillemets que LinkedIn (ou Google) et donc vous devrez les corriger manuellement après la recopie.

Capture d'écran 2015-05-06 11.47.39

 

Capture d'écran 2015-05-06 11.48.02

Alors que les guillemets qui fonctionnent ressemblent plutôt à ceci :

Capture d'écran 2015-05-06 11.51.08

Nous n’allons donc pas utiliser de traitement de texte car ils ont cette fâcheuse manie de traiter le texte. Il nous font donc un outil qui prend du texte brut et le restitue tout aussi brut.

Sans plus attendre je vous présente le bloc-notes !

Icone du bloc notes Windows

 

C’est un logiciel de Windows que vous connaissez normalement tous sans avoir jamais trop compris à quoi il pouvait bien concrètement servir. Pour ceux d’entre vous qui travaillent sous Mac OS, l’équivalent s’appelle TextEdit.

C’est donc avec Bloc-Notes ou TextEdit que je vous conseille d’écrire vos requêtes avant de les copier-coller dans la recherche avancée de LinkedIn.  Prendre cette habitude sera un peu contraignant au début, mais vous épargnera bien des déboires tout en démultipliant votre productivité.

Bon sourcing 😀

 

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Comment mieux utiliser le champ école de LinkedIn ?

La plupart des sourceurs savent intuitivement utiliser les rubriques Intitulés, Entreprise et Lieu de la recherche avancée de LinkedIn.

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Mais il y a un champ qui a un fonctionnement un peu contre-intuitif : la rubrique École.

Recherche avancée LinkedIn Champ Ecole

Le premier réflexe devant ce champ est d’entrer des noms d’écoles, d’universités, ou d’autres institutions académiques. Et c’est normal, car ce champ est très mal nommé. En fait il aurait dû s’appeler « Formation ». En effet, vous pouvez effectivement y entrer des noms d’écoles mais c’est une utilisation limitée des possibilités que vous offre cette rubrique.

Car la rubrique École sert en fait à chercher des mots-clés qui se trouvent uniquement dans la rubrique « Formation » des profils LinkedIn.

Capture d'écran 2015-04-28 11.34.45

 

Or, comme vous pouvez le voir, cette rubrique contient bien plus que juste le nom de l’institution académique. Par exemple, ici, vous avez le nom de l’école : Télécom École de Management mais vous avez aussi d’autres mots-clés comme « Master ».

Rubrique formation Nicolas Galita
Et c’est précisément ce qui va nous intéresser en tant que recruteur. Au lieu de rentrer des noms d’écoles ou d’universités, il nous suffira d’entrer des mots-clés plus génériques comme « Master », « Licence », « BTS », etc.

Recherche LinkedIn Avancée Master

Ce qui nous permet d’obtenir ce type de résultats :

Résultats de recherche avancée master LinkedIn RH

Et on retrouve bien uniquement des profils qui ont indiqué dans la rubrique formation avoir fait un master. Ce qui nous permet de faire des recherches bien plus précises.

Le seul défaut de cette technique, comme souvent, c’est qu’elle est nécessairement limitée à ce que les utilisateurs remplissent. Et vu que la majorité des profils ne remplissent pas leur rubrique formation, vous générez beaucoup de faux négatifs. C’est-à-dire que vous voyez tous les profils qui ont explicitement indiqué le mot-clé que vous cherchez mais que vous vous privez de tous ceux qui correspondent à ce mot-clé mais ne l’ont pas écrit.

Bon sourcing !

 

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