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Les chiffres du recrutement et du sourcing 2015 et 2016

Voici donc une synthèse des différents chiffres que j’ai trouvés sur le recrutement et le sourcing en France. C’est un exercice particulier car les études sont souvent utilisées pour démontrer quelque chose selon le commanditaire. Néanmoins des chiffres et des tendances se dessinent en France sur le recrutement en 2015 et 2016 avec un focus particulier sur le sourcing.

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Le sourcing en France ?

Les outils de sourcing en progression selon l’étude de l’APEC sur le sourcing 2015 sont :

  • Le vivier de candidatures (34% à 39%)
  • Les réseaux sociaux (22% à 28%)

Néanmoins l’offre reste le moyen de sourcing privilégié avec plus de 50% des postes pourvus. En terme d’efficacité, les réseaux sociaux ne sont responsables que de 10% des recrutements directs alors que le réseau du recruteur et la cooptation comptent pour 25%.

Vous me voyez venir mais les réseaux sociaux sont un sujet transversal encore plus que l’annonce ou la cooptation. Imaginez ce que la personne qui est passée par la cooptation a fait avant de venir en entretien ? Elle s’est renseignée sur l’entreprise et la personne.

etude APEC sourcing recrutement 2015 2016

Les intermédiaires du recrutement (cabinet, interim…) sont utilisés dans 29% des cas (je précise que l’on parle bien de recrutements cadres).

De son côté l’étude Monster/IFOP souligne 3 moyens de sourcing privilégiés par les recruteurs :

  1. Les candidatures spontanées (j’ai du mal à le croire vu l’utilisation des ATS par les recruteurs mais l’on est sur du déclaratif) 64%
  2. Les intermédiaires de l’emploi 47%
  3. Le réseau professionnel et personnel 46%

Au final, une seule certitude, le sourcing est devenu une priorité organisationnelle selon l’étude LinkedIn sur les tendances avec un investissement sur les moyens et les compétences des recruteurs.

En synthèse, l’offre perd un peu de sa superbe même si elle reste un moyen privilégié et on voit des moyens de sourcing très importants s’affirmer comme la cooptation ou le réseau. À noter que les moyens de sourcing qui se développent d’année en année sont la gestion du vivier et les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux et le digital plus globalement sont en train de changer tous les moyens de sourcing de part leur transversalité et leur impact notamment sur le comportement des candidats.

L’étude LinkedIn nous donne d’ailleurs un aperçu : pour la qualité des candidats, ce sont les réseaux sociaux les mieux placés alors que pour la quantité, ce sont les sites emploi.

Le sourcing et recrutement non cadre

Si l’on ouvre la question du sourcing et du recrutement aux non cadres, on se rend compte que les problématiques sont immenses.

Voici d’ailleurs pour info, la liste des top 10 métiers en pénurie en France selon une étude Manpower.

Vous noterez la présence pour la plupart de métiers non cadres.

29% des chefs d’entreprises déclarent avoir des problèmes pour trouver les compétences qu’ils recherchent soit un chiffre en hausse de 40% par rapport à l’année précédente.

Manque de compétences technique et manque de compétences disponibles sont autant de raisons qui expliquent le décalage entre le chômage et les postes non pourvus.

Les jeunes diplômés et le recrutement

Ils sont 91% à avoir un profil sur un réseau social professionnel et ils sont 25% a déjà avoir été chassés par un recruteur sur ces réseaux. En dehors de LinkedIn ou Viadeo, c’est le désert total puisque les jeunes diplômés n’utilisent peu ou pas Facebook ou Twitter.

Pour la recherche du premier emploi,  8% ont utilisé les réseaux sociaux pour trouver contre 32% les sites internet et 14% les sites RH.

Je vous laisse découvrir l’étude EDHEC NewGen talent centre et JobTeaser.com.

Entretien, évaluation et sélection

Dans 45% des recrutements de cadres, les entreprises demandent aux candidats de passer un test. C’est quand même énorme ! 22% des ces tests sont des tests de personnalité et 19% des tests de mise en situation professionnelle.

Je suis un grand fan des tests de mise en situation professionnelle et beaucoup moins des tests de personnalité qui introduisent beaucoup de biais et dépendent beaucoup de la personnalité du recruteur et de sa formation. En toute honnêteté, j’ai été marqué par un test de personnalité passé chez PPR en 1998 où la fille m’avait analysé sauvagement et depuis, je suis quelque peu prudent.

Les entreprises vérifient 9 fois sur 10 les références/diplômes du candidat. J’ai du mal à croire à ce chiffre car autant les cabinets le font systématiquement autant les entreprises le font encore peu… On est encore sur du déclaratif.

La pré sélection téléphonique est (encore) utilisée par 52% des entreprises. Le recruteur doit toujours et encore savoir utiliser son téléphone (affirmation aussi valable pour le sourceur).

Alors que vous inspirent ces chiffres du recrutement et du sourcing en 2015 ?

Vous voulez parlez recrutement et sourcing avec nous ?

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#TruParis est complet mais rejoignez-nous à l’apéro !

#TruParis est complet depuis déjà quelques jours et j’ai reçu un certain nombre de mails de personnes souhaitant s’inscrire. Malheureusement nous sommes déjà 350 et c’est vraiment impossible de faire des exceptions pour des raisons de sécurité !

La bonne nouvelle c’est que vous pouvez nous rejoindre à l’apéro pré #TruParis le 11 avril au soir, on essaiera de mettre le feu autour d’un verre. Vous retrouverez d’ailleurs modérateurs et participants pendant l’apéro 🙂

Encore merci à notre communauté de passionnés qui aiment échanger, débattre voire « troller ». C’est la qualité du contenu qui prime sur la bienséance !

I Love recruteur link humans

Pour rappel à notre communauté, vous aurez notre évent 100% sourcing, #TruSourcing le 13 septembre prochain avec du contenu de qualité et de belles surprises mais aussi #TruTech le 7 juin sur lequel Mohamed est en train de travailler, l’évent « No bullshit pour parler de start-up et de technos RH ».

Vous avez enfin les #Tru en régions :

#TruNantes qui arrive le 27 avril prochain (qui se remplit vite puisqu’il reste peu de places)

#TruNormand le 12 mai

#TruMontpellier le 24 mai

et #TruNice le 9 juin

 

Merci à nos partenaires et sponsors qui rendent ces évents possibles ainsi qu’aux organisateurs locaux.

Monster, Manpower, Oracle, Demos, Keycoopt, Yatedo et Job2dayMyRH CommunityLearnAssembly et Parlons RH.

 

Quelle différence entre les comptes Premium LinkedIn pour le recrutement ?

Je vous avais présenté il y a quelques semaines les différences entre LinkedIn Recruiter et LinkedIn Lite, et je m’étais trompé sur certains points, du coup j’ai modifié mon article. En fait Recruiter Lite est simplement un compte Premium boosté pour les recruteurs ni plus ni moins.

Là où je me suis trompé, c’est sur l’accès au réseau et aux personnes sur LinkedIn. Recruiter Lite ne nous donne pas accès à tout le réseau contrairement à LinkedIn Recruiter (LinkedIn Recruteur, à quand une traduction française du produit LinkedIn :)) avec lequel on peut voit TOUS les profils sur LinkedIn.

Du coup, je me suis penché sur la question des différents Comptes Premium sur LinkedIn pour bien débroussailler le sujet et je dois remercier ma bonne fée (qui se reconnaitra) pour m’avoir donné toutes ces précisions.

En tant que Recruteur et professionnel qui fait du recrutement, voici donc les 4 comptes Premium existant, c’est à vous de choisir selon votre utilisation et vos besoins, tout ce que je peux vous dire est que beaucoup de recruteurs n’ont pas besoin de beaucoup plus qu’un compte Premium LinkedIn pour démarrer (notamment le Business Plus pour démarrer).

  1. JobSeeker pour la recherche d’emploi
C’est le compte premium dédié aux personnes en recherche, un prix plus léger et des fonctionnalités spécifiques pour mettre en avant la personne dans les recherches.
Fonctionnalités incluses: 3 InMails/mois, Candidat pressenti (figurez en tête de liste des candidats), Qui a consulté votre profil (90 jours) et Infos Candidat (comment vous vous positionnez par rapport aux autres candidatures).
Prix: 21,99 EUR / mois  HT
HHHH
  1. Sales Navigator pour multiplier les opportunités commerciales et trouver des prospects dans son marché cible
Comme son nom l’indique, ce compte Premium est dédié est aux commerciaux et professionnels de la vente. La différence est dans l’utilisation de l’outil dédié « Lead Builder » ainsi que des informations commerciales en temps réel.
Fonctionnalités incluses: 15 InMails/mois, Recherche avancée avec Lead Builder, Suggestions de prospects, Intelligence commerciale en temps réel, Qui a consulté votre profil (90 jours), Vues de profil illimitées jusqu’au 3ème niveau de connexion.
Prix:  59,99 EUR / mois  HT
HHHH
LinkedIn recruiter LinkedIn Lite

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  1. Business Plus pour développer son réseau et mettre en valeur sa marque professionnelle.
Ce compte Premium est vraiment dédié aux professionnels qui utilisent beaucoup LinkedIn pour trouver des contacts, faire du réseau ou en transition professionnelle. Je le trouve plus pertinent notamment si vous voulez faire du réseau de façon active même si il est un peu plus cher que JobSeeker.
C’est le compte Premium LinkedIn que j’utilise pour mes recherches et développer mon réseau. Le rapport qualité/prix est optimal pour un bon recruteur un peu malin (surtout si vous pouvez le passer en note de frais). C’est vraiment le compte Premium que je conseille aux recruteurs novices pour aller un peu plus loin avec LinkedIn.
Fonctionnalités incluses: 15 InMails/mois, Recherche avancée (filtres premium), Vues de profil illimitées jusqu’au 3ème niveau de connexion, Qui a consulté votre profil (90 jours).
Prix:  44,99 EUR / mois  HT
HHHHH
  1. Recruiter Lite pour recruter
C’est donc Recruiter Lite, le compte Premium dédié au recrutement et aux recruteurs. Je le conseille une fois que vous avez pu tester le compte Premium Business Plus. Je vous ai donné toutes les différences entre le compte Recruiter et le compte Recruiter Lite dans l’article précédent.
Fonctionnalités incluses: 30 crédits InMails par mois, 100 projets (pour classer les candidats et organiser son talent pool), customisation des profils des membres (ajouts de notes, de commentaires, de statuts…), accès aux statistiques sur les InMails et les annonces (si applicable), et filtres supplémentaires de recherche avancée.
Contrairement aux idées reçues, ne permet ni de publier des annonces gratuitement, ni de visionner le profil de n’importe quel membre sur LinkedIn (seulement le réseau, tout comme sur LinkedIn.com).
Pris: 79.95 EUR / mois HT
hhhhhhhhh
 
Voici une vidéo réalisée par LinkedIn avec Clément Savoie qui vous donne toutes les précisions et les différences.

Comme me l’a expliqué ma bonne fée, « les 4 formules sont tout de même assez similaires, Recruiter Lite est simplement plus complet (+ d’Inmails, + d’outils de customisation de profils et plateforme séparée tout comme Sales Navigator), mais c’est un outil qui ne trouve sa valeur que lorsqu’on a su au préalable développer son réseau sur LinkedIn, et n’est donc pas optimal pour les novices. Le nombre d’Inmails étant limité, il faut utiliser son compte personnel au maximum pour élargir son réseau et pour que l’outil prenne de sa valeur. »

On vous explique toutes les différences sur  LEDR Pro en détails, rejoignez-nous !

« C’est l’humain qui compte » est la pire phrase pour un recruteur !

C’est un débat que l’on a eu pendant #TruLille de la semaine dernière et qui amène toujours et encore les mêmes sujets. La peur que le digital remplace l’humain et le rôle fondamental du recruteur.

Cette peur est infondée et n’a souvent aucun sens mais elle permet d’amener le sujet de la place de la technologie dans le processus de présélection (et dans le recrutement) notamment vs la place de l’homme.

Une bonne fois pour toute : non la technologie ne remplace pas l’homme mais…

C’est répété encore et encore après chaque #Tru : l’entretien doit rester humain, la valeur ajoutée est dans la rencontre ou encore c’est notre capacité d’évaluation en tant que personne qui compte.

Autant d’affirmations qui ne sont là que pour rassurer.

Elles sont là pour rassurer car oui la technologie ne va pas remplacer l’homme mais elle va remplacer l’homme sur les parties où elle est meilleure que lui.

Pourtant un algorithme est meilleur que l’homme en entretien… Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la fameuse étude Harvard que tout le monde ressort. Où se situe alors la valeur du recruteur ? Comment faire mieux que la machine ? Quel entretien du futur mettre en place pour évaluer encore plus précisément ?

L’idée principale de la technologie est d’aider et de faciliter le processus de recrutement et de permettre aux hommes de se concentrer sur les parties à forte valeur ajoutée. Il n’y en a pas d’autres. Cela veut aussi dire qu’il faut savoir se remettre en question et voir que ce que l’on croit humain n’est qu’un langage de bisounours. Prenons l’exemple de la vidéo différée à propos de laquelle nous avons eu ce débat à #TruLille.

La vidéo différée, le cas typique de confusion

La vidéo différée ou entretien vidéo asynchrone consiste à proposer des questions à un candidat qui y répond en s’enregistrant de son ordinateur. Le candidat peut y répondre quand il veut mais dans un laps de temps défini.

La première résistance des recruteurs a été : « ah mais non, cela ne peut pas remplacer l’entretien ».

En fait c’est exactement le type de confusion dont je parlais précédemment.

Le recruteur croit que la vidéo différée va remplacer l’entretien alors qu’elle ne remplace que le CV ! La peur de la technologie en brandissant la phrase qui pollue tous les débats #Tru : « C’est l’humain qui compte ». Cette phrase me fait froid dans le dos à chaque fois que je l’entends.

la technologie ne va pas remplacer les recruteurs

Pour reprendre notre exemple, Oui la vidéo différée est un formidable outil pour sélectionner des personnes auxquelles on n’aurait pas donné une chance juste sur CV. Leur capacité à se présenter et à parler d’elles va justement apporter une variété et un autre moyen pour se différencier.

Un recruteur me racontait justement cette histoire pour un poste de commercial où il avait reçu la vidéo d’un candidat qu’il trouvait hyper pertinent (dans son punch et sa façon concise de se présenter) mais qu’il n’aurait jamais sélectionné pour un entretien sur CV.

La technologie apporte cette variété et cette facilité que l’on n’aurait jamais eues auparavant. Vous me direz que les candidats ne sont pas encore prêts à répondre à des questions en vidéo ou que cela ne marche pas pour tous les profils (imaginez pour un développeur).

Peu importe, pensez aux possibilités offertes notamment à des profils différents. Car si l’entreprise souffre de clonage c’est aussi dû à ces processus de sélection qui se répètent sans être remis en question.

Plutôt que de brandir la phrase « c’est l’humain qui compte » qui est un cache misère, concentrons nous sur ce qui marche et ce qui va nous aider dans notre métier. Trouvons la place de la technologie pour nous aider dans notre métier de professionnel RH !

Et si demain l’entretien Skype remplaçait vraiment l’entretien de recrutement ?

Toujours à #TruLille, certains recruteurs disaient que l’entretien Skype ne pouvait pas remplacer l’entretien de recrutement. L’argument était que « rien ne vaut la rencontre physique » ou « que rien ne remplace la poignée de main ».

Mais alors, qu’est ce qu’un entretien Skype sinon la rencontre entre 2 personnes ? Oui je ressens des choses à chaque fois que je fais un entretien Skype, oui j’ai des interactions humaines dans mes questions et réponses.

L’entretien Skype a pour moi autant de valeur qu’un entretien physique voir même plus car il peut mettre le candidat dans un contexte où il se sent plus à l’aise et va donc se livrer plus facilement. Peu importe car le sujet n’est pas là.

entretien skype entretien recrutement

La technologie est encore une fois au service du recruteur ET du candidat. Elle ne remplace pas l’humain. Les phrases « c’est l’humain qui compte » font apparaître des résistances tout à fait normales mais contre productives pour faire le recrutement de demain.

Car le recrutement de demain sera pétri de technologie mais au service des hommes que sont les recruteurs. Ils joueront avec la technologie avec une juste distance sans peur mais sans illusion non plus.

Demain l’entretien Skype sera aussi naturel que l’entretien de recrutement, la vidéo différée aussi. La question de la valeur ajoutée du recruteur se posera toujours quelque soit l’époque.

Demain le recruteur mettra en place des évaluations qui mettront le candidat au centre combinant le meilleur de la technologie avec la décision humaine. C’est d’ailleurs pour ça que j’imagine l’évaluation de demain combinant l’assessment center avec une partie online et offline.

Où se situe exactement la place du recruteur ? Je ne sais pas encore dire car la technologie peut remonter assez loin dans la chaine de valeur

Et vous, vous imaginez ça comment ?

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Qu’est ce que le sourcing en recrutement ? Une définition !

J’ai souvent la question simple, mais importante, le sourcing, c’est quoi ? Comment définir le terme sourcing  dans le recrutement ? Que met-on derrière ce terme ?

Autant de questions auxquelles je vais essayer de répondre en vous proposant une définition du sourcing d’abord générale puis plus spécifique.

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Une définition générale du sourcing

Le sourcing en recrutement concerne toute activité de recherche, d’identification et d’engagement des personnes.

En général, le sourceur s’arrête là où l’entretien commence. Toutes les phases amont sont donc considérées comme du sourcing.

Si l’on découpe en détails le sourcing, il y a donc plusieurs activités :

1) La prise du besoin auprès de l’opérationnel

2) Le travail sur le poste (recueil d’informations…) et le descriptif de poste

3) Mise en place d’une stratégie de recherche (quelles sources utiliser, où et comment)

4) Mapping des compétences et des entreprises cibles

5) Réalisation et diffusion (ou pas) d’une annonce

6) Méthodologie de recherche et de sourcing (par exemple technique du profil parfait, méthode universelle ou approche itérative)

7) Réplication de la recherche et utilisation d’autres moyens de sourcing

8) Approche des candidats (mail ou autres moyens)

9) Pré qualification téléphonique

10) Construction d’un vivier pour les personnes contactées et jugées intéressantes et animation d’une communauté (ou vivier)

Cette activité est en vérité transversale car elle est permanente dans le quotidien du sourceur.

11) Sélection d’une liste sourcing et présentation de la liste

le sourcing en recrutement definir candidat

Le sourcing inclue ainsi des activités aussi diverses que de l’approche, du mapping, de la stratégie ou de l’animation de communauté.

Le sourceur pourra utiliser tous les outils à sa disposition comme les bases de données de son ATS, les réseaux sociaux, les jobboards ou des outils innovants en sourcing (Yatedo, Talentbin…) mais aussi d’autres outils que vous pourrez trouver sur la liste complète des outils de sourcing et recrutement.

Une nouvelle définition du sourcing ?

Depuis quelques années, je me pose la question de cette définition et j’aimerais vous en proposer une nouvelle.

Pour moi, le sourceur n’est pas une personne qui met une annonce et qui attend tranquillement que les candidats postulent. Le sourceur d’aujourd’hui prendra toujours la route active et proactive pour aller chercher les meilleurs candidats. Faire une annonce et la poster ne sont que des étapes du processus mais ne peuvent constituer l’appellation « sourcing « .

Faire de la chasse est pour moi, partie intégrante du métier de recruteur. Nicolas vous le rappelait utilement quand il voulait savoir si vous étiez recruteur.

Autrement dit, le sourcing ne doit plus seulement inclure une phase passive mais bien une phase active qui prenne en compte le nouvel environnement des candidats et des non candidats. Le sourcing devient ainsi une activité d’approche proactive des personnes.

La nouvelle définition du sourcing pourrait ressembler à quelque chose comme ça :

Le sourcing en recrutement est la recherche, l’identification proactive et l’engagement de talents qui ne seraient jamais devenus candidats si on ne les avait pas contactés.

Je sais, j’ai inclue le mot talent qui est largement utilisé et vidé de sens aujourd’hui mais le talent pour moi, est la personne qui correspond à l’entreprise et à sa culture (un talent est donc contextuel et non structurel).

Vous noterez par ailleurs que la définition s’attaque aussi aux non candidats et non aux candidats (si vous me suivez).

Que fait-on quand on approche ou on répond à des candidats intéressés ? Fait-on du sourcing ou bien simplement du recrutement ?

definition du sourceur

Mon mot de fin ?

Si je voulais une définition plus ouverte, je dirais donc :

L’identification proactive et l’engagement de talents candidats ou non candidats.

Je garde ici la notion de proactive qui est pour moi l’élément fondamental notamment en lien avec les compétences du sourceur et je réintroduis la notion de candidat.

Quelle est votre définition du sourcing en recrutement ?

Qu’en pensez-vous ?

On essaiera de faire avancer le métier du sourcing et du sourceur en septembre prochain avec un #TruSourcing exceptionnel 🙂

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Le recrutement sur les réseaux sociaux n’a aucun intérêt

On est en 2016 et pourtant, je vois encore des articles qui parlent de recrutement et de réseaux sociaux. Les mêmes articles que l’on voyait en 2012 ou 2013. Aujourd’hui le recrutement sur les réseaux sociaux n’est plus le sujet. Le vrai sujet est le recrutement et évidemment le sourcing et les nouveaux usages qui sont venus avec les réseaux sociaux (ou pas).

 

Pourquoi cela n’a aucun intérêt ?

Le recrutement sur les réseaux sociaux est déjà une question fondamentalement retardée. Le réseaux sociaux font parti de l’attirail du recruteur et RH du recrutement aujourd’hui.

Alors oui, vous me direz il y a encore des RH et recruteurs qui n’ont pas de profils LinkedIn, mais ceux-là font parti des « late adopters » car ils ne sont pas convaincus. Peu importe, cela n’a pas d’importance car ils sont devenus largement minoritaires.

Le vrai sujet est le sujet du recrutement.

Les réseaux sociaux font parti du paysage RH et recrutement, du coup, la question doit être déplacée de l’outil vers les usages et les comportements. L’outil perd alors tout son intérêt.

Aller chercher les candidats sur les réseaux sociaux ? Oui les réseaux sociaux sont utiles mais pas suffisants. Il y a aussi le téléphone et l’email.

Communiquer sur LinkedIn ? Oui c’est fondamental mais encore faut-il savoir que publier et comment le publier pour entretenir son vivier de candidats.

Le nombre de recrutement fait sur les réseaux sociaux ? On s’en fout car le digital est présent sur toute la chaine. On ne sait pas si le candidat qui a vu l’annonce sur LinkedIn puis est revenu sur le site carrières ? Le digital influence toute la chaine du recrutement. Le comptage stricto sensu de nombre de recrutements directs par LinkedIn n’a plus de sens (sauf pour les ROIstes qui veulent se justifier absolument).

Le sujet est devenu totalement transversal et touche toutes les couches du recrutement. On ne peut pas l’isoler tel quel car il est partout aujourd’hui.

Pourtant les études et les chiffres continuent de tomber car c’est un sujet qui attire encore. Les journalistes ne connaissent pas trop le sujet de recrutement mais sont fascinés par les réseaux sociaux.

sourcing reseaux sociaux recrutement

Pour moi, le sujet n’a vraiment plus d’intérêt depuis 2 ans

Là où je m’éclate, ce sont les changements profonds dans le métier : comment on cherche/source aujourd’hui, comment les candidats se comportent, comment les recruteurs réagissent et que font-ils pour s’approprier ces nouveaux outils, où va-t-on ou la place du recruteur heureux dans cet environnement. Autant de questions qui donnent plus de sens au métier que la simple question du recrutement et des réseaux sociaux.

Alors SVP journalistes, blogeurs ou autres recruteurs, ça serait vraiment sympa de laisser tomber le sujet et d’attaquer les sujets de fonds qui ont un vrai intérêt.

D’ailleurs vous remarquerez que l’on ne parle plus de réseaux sociaux et de recrutement à #TruParis depuis 2013 🙂

 

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Comment identifier des listes d’entreprises pour son recrutement avec LinkedIn ?

Quand on fait du recrutement et du sourcing, une des missions principales est d’identifier des listes d’entreprises pour aller chasser des profils chez des cibles précises. Le problème est que soit l’entreprise est connue, dans ce cas, les concurrents sont évidents, soit l’entreprise n’est pas connue et c’est la galère pour connaitre les entreprises concurrentes ou équivalentes.

Bref, pour faire des listes d’entreprises, vous avez un certain nombre de techniques simples comme passer par l’association professionnelle du secteur ou le club métier local. Il y beaucoup de techniques « sioux » pour arriver à ses fins.

Aujourd’hui, je vais vous montrer une façon simple avec LinkedIn de faire des listes d’entreprises et trouver un beau nombre d’entreprises pour aller faire vos recheches.

 

La 1ère façon : avec un mot-clé que vous tapez dans la barre de recherche

On vous répète quand vous utilisez LinkedIn (surtout sur #TruAcademy), de ne surtout pas utiliser la barre de recherche en haut. Pourtant pour cette technique, vous allez passer par cette barre de recherche en tapant le mot-clé de votre secteur.

Imaginez que vous voulez identifier des entreprises qui travaillent dans le secteur du recrutement, vous tapez donc « recrutement » comme ceci puis la touche « Entrée ».

listes d'entreprises recrutement linkedin

Puis vous allez cliquer sur la partie « Entreprises » comme ceci. Vous avez alors une liste de 4199 entreprises associées au mot recrutement.

trouver entreprises linkedin

Vous allez même spécifier « Région de Paris » dans les filtres proposés et le tour est joué. Vous remarquerez que cette liste est établie à partir des pages entreprises de LinkedIn et des mots-clés saisis par les entreprises dans le descriptif et le nom de l’entreprise.

trouver des cibles recrutement et sourcing linkedin

 

Vous allez pouvoir affiner votre liste avec les différents filtres sur le côté, notamment secteur et taille de l’entreprise. Vous allez voir, c’est simple et magique 🙂

 

2e façon : une fois que vous avez une entreprise cible, utiliser la page entreprise LinkedIn

Une fois que vous avez identifié l’entreprise cible parfaite, vous savez que vous allez trouver les bonnes personnes dans cette entreprise, je vous propose d’aller sur la page LinkedIn de l’entreprise.

Si je prends mon exemple précédent, vous allez sur la page entreprise de Forstaff (Cabinet de recrutement).

Vous arrivez alors ici.

page entreprise linkedin cabinet de recrutement

Ici vous allez en bas de la page entreprise, à droite et vous découvrez cette partie, « Autres pages consultées ».

utiliser autres pages consultées linkedin

Et vous avez votre liste d’entreprises cibles. À noter ici que Forstaff est un cabinet de recrutement rennais et on retrouve dans la liste Abaka Conseil qui est aussi un cabinet de recrutement rennais. L’algorithme de LinkedIn est assez précis et utile.

 

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Un recruteur heureux est un candidat heureux !

Mon article d’aujourd’hui est une profession de foi pour mettre le recruteur au centre de vos dispositifs. Arrêtons avec le discours du candidat au centre mais plaçons le recruteur au centre.

C’est aussi simple que ça.

Vous savez tous qu’un RH ou recruteur heureux placera votre candidat au centre. Je prêche la même chose que Vineet Nayar avec son livre « Employees first, clients second ».

J’aurais ainsi pu dire :  « Recruiters first, candidates second ».

Oui, je crois fermement que la transformation du recrutement passera par cette équation et qu’il n’y en a pas d’autre. Aucun outil ne résolvera cette équation. Le seule chose qui pourra transformer le recrutement : prendre soin de vos RH et recruteurs (à part notre École de recruteurs peut-être :)).

Je ne me lance pas dans une défense à tout prix du bonheur mais pour une vraie reconnaissance du recruteur et de sa prise en compte. Si vous prenez en compte vos recruteurs alors tout le reste suivra… même les candidats seront bien traités et accueillis.

Alors prêts à mettre vos recruteurs avant vos candidats ?

C’est au HRU de Bruxelles que m’est venu cette idée de recruteur heureux, un grand merci à Timoté Geimer de Talentsquare pour les échanges et les idées !

Un recruteur malheureux, quel résultat ?

Pour commencer, mon raisonnement, j’aimerais vous faire imaginer le quotidien d’un recruteur malheureux.

Imaginez un recruteur malheureux. Il fait quoi tous les jours ?

Il arrive le matin en trainant les pieds car son boss le harcèle sur les chiffres. Il doit faire 40 appels par jour, ne sais plus pourquoi il fait ce métier. Il prend son téléphone, met des annonces, et souvent subit le flot de candidats et de demandes.

Il n’est que réaction et son manque d’intérêt se reflète dans sa posture avec le candidat car il n’y croit tellement pas lui-même qu’il n’arrive plus à convaincre qui que se soit.

Il a sa chance quand les personnes cherchent vraiment un boulot et ne se posent pas trop de questions. Il se dépêche d’envoyer son candidat au manager et l’affaire est rondement menée.

Savoir si il a recruté la bonne personne n’est pas une question qui le traverse. Chaque jour qui se suit se ressemble. Il ne s’embête plus avec les descriptifs de poste et fait des copier/coller en permanence sur ses annonces et ne s’embarrasse pas trop de savoir si c’est original ou bien écrit. Peu importe, c’est le résultat qui compte.

Pendant l’entretien, il expédie les affaires courantes et pose les questions traditionnelles pour évaluer les compétences et la motivation. Il présente rapidement l’entreprise et essaie de faire bonne figure en présentant l’entreprise sous un bon jour. Pourtant il ne trompe personne.

recruteur et rh echange

Ce recruteur fait mal à toute une profession, à tout un métier mais se fait avant tout mal à lui-même.

Imaginez qu’il parle à 30 personnes toutes les semaines et en rencontre physiquement une dizaine. Plus de 200 personnes ont donc subi l’expérience avec ce recruteur malheureux.

Quelle image l’entreprise va renvoyer ?

Oui je m’adresse aussi à ces entreprises qui ont fait du service recrutement une usine à boucherie ! Où les KPIs et le turnover ont remplacé tout travail de fond, où un stagiaire au discours mal rôdé remplace un autre stagiaire.

Vous ne pouvez plus continuer sur ce modèle, j’en suis persuadé !

Au-delà des ces recruteurs malheureux et maltraités, il y a aussi ce que j’ai appelé « l’illusion de l’expérience candidat et du discours candidat » prôné et affiché même par de nombreuses entreprises.

L’expérience candidat est belle sur le papier mais est piège terrible. À vouloir mettre absolument le candidat au centre, on oublie ses propres recruteurs.

D’ailleurs nous échangerons pendant #TruParis sur justement pourquoi il y a autant de recruteurs malheureux, vrai sujet tabou 🙂

Pourquoi le discours du candidat finit par être un leurre ?

 Il y a 3 ans à peine, tous les articles et conférences parlaient de l’expérience candidat. Les entreprises affichaient fièrement l’objectif d’améliorer cette expérience.

Les discours s’affinaient mais le décalage entre discours et vécu candidat a rarement été comblé. Pire encore, le décalage ne faisait qu’accentuer l’incompréhension entre les 2 parties.

Les entreprises achetaient de nouveaux joujoux pour améliorer l’expérience candidat avec des serious games ou d’autres campagnes de marketing. Mais le problème de fond est resté. La technologie et le design n’ont pas tout résolu ni le marketing d’ailleurs.Le discours de l’expérience candidat est un leurre car il donne l’illusion à l’entreprise que c’est possible avec quelques artifices alors que c’est un changement de fond qui est nécessaire.

Évidemment le vrai changement passera par le recruteur/RH qui gère le processus. Il n’y a pas d’autres options ni d’autres chemins. C’est un changement humain qui permettra enfin l’amélioration de l’expérience candidat.

Thomas Vilcot chez Casino parlait d’accueillir les candidats autour d’une table ronde pour favoriser l’échange ou Stéphane Dahan d’Alten évoquait l’importance de recevoir les candidats à l’heure pour les recruteurs. Tous ces petits changements de l’expérience candidat passent par… le recruteur. CQFD.

 Je vous propose d’arrêter de parler d’expérience candidat dorénavant mais d’expérience recruteur. Quelle expérience faites-vous vivre à vos RH et recruteurs ? Une fois que vous vous serez poser la question, vous vous poserez la question aussi de l’expérience candidat car les 2 sont indissociables.

Un recruteur heureux traitera ses candidats avec respect et surtout professionnalisme. Un recruteur heureux osera une feedback négatif après un entretien car c’est avant tout un professionnel. Un recruteur heureux prendra soin de lui et de son candidat. Il essaiera de s’améliorer, de se perfectionner.

Bref, vous l’avez compris un RH ou un recruteur heureux est une valeur ajoutée incroyable pour votre entreprise.

l'experience recruteur et rh

Que faire pour rendre un recruteur heureux ?

Maintenant que vous avez compris que l’expérience candidat et plus globalement une bonne expérience recrutement passe par un recruteur heureux, qu’allez-vous faire ? Quelles sont les étapes pour améliorer l’expérience de vos recruteurs ?

Voici les idées sur lesquelles on travaille à l’École du Recrutement avec notamment #LEDR Pro (une certification) et nos fameux t-shirts et hoodies « I Love Recruteurs » (la valorisation).

Que faire donc concrètement pour travailler sur votre recruteur et le rendre heureux voir fier.

1) Oui au stagiaire dans le recrutement mais non au recrutement uniquement constitué par des armées de stagiaires. Le recrutement ne doit plus être un métier d’entrée mais bien un métier d’expert où l’on apprend et l’on se fait plaisir.

2) Arrêtons les objectifs de cabinets anglo-saxons où la quantité prime sur la qualité. Il faut redéfinir des critères d’évaluation qui ont du sens et qui permettent de travailler sur la durée et non pas pour faire des coups. Dans les tendances du recrutement, je parlais notamment du critère de qualité dans le recrutement.

3) Formons et accompagnons les recruteurs 

C’est un sujet central car les comportements des candidats changent vite et les compétences des recruteurs doivent s’adapter sans cesse.

Marketing, sourcing, SEO, digital, commercial : autant de compétences auxquelles le recruteur va devoir se frotter. Pour suivre la cadence et se développer en même temps que ces nouveaux métiers, le RH n’a pas le choix, il doit apprendre et se développer. Cet apprentissage va le valoriser et surtout permettre de couvrir tout son métier.

4) Certification

Vous connaissez des certifications dans le recrutement ou le sourcing ? Non ! Moi non plus, je n’en connais pas.

Il est aussi temps d’y remédier et de mesurer, objectiver les connaissances que les recruteurs mettent des années à acquérir.

Nous avons lancé de notre côté une vraie certification avec #LEDR Pro pour les professionnels et nous sommes en train de travailler avec des écoles de commerce et des universités pour la transformer en quelque chose de plus durable encore.

Ce travail de certification est une façon pour nous de faire avancer le métier de lui donner une valeur aux yeux de toute la chaine et notamment dans l’entreprise elle-même. Un recruteur certifié sera fier et aura l’obligation d’actualiser ses connaissances régulièrement comme toute profession.

5) Groupes d’entraide et de partage

Le recrutement (et les RH plus globalement) est un métier où les gens n’échangent encore pas assez à mon goût. Attention quand je dis échanger, je veux dire vraiment échanger pas comme certaines conférences langue de bois où l’on ne présente que les trucs qui marchent. Raconter les étapes difficiles comme les victoires est essentiel dans la construction et la réflexion..Pourquoi ne pas créer des communautés de recruteurs qui échangent librement ? C’est un peu comme les #Tru !

recrutement plaisir passion

6) Une valorisation salariale et organisationnelle

C’est un sujet auquel je tiens particulièrement.

J’entends souvent ce discours : « on va créer un service de sourcing pour aller chercher des candidats difficiles mais on ne va avoir que des stagiaires et des alternants ».

Vous voyez le décalage ?

Influencés par le discours ambiant et les tendances recrutement, certaines entreprises saisissent la balle au bond sans vraiment se donner les moyens. On fait du maquillage et du marketing.

Et si vous recrutiez de vrais expérimentés pour faire du sourcing ?

Et surtout et si cette partie de l’entreprise pouvait négocier d’égal à égal avec les managers ?

Car c’est toujours plus difficile de négocier quand on a 21 ans avec un manager de 40 ans.

Évidemment la valorisation doit aussi avoir lieu sur le plan salarial.

Comment une fonction aussi stratégique peut autant être mal payée ? Il y a des exceptions avec les chasseurs de tête parisiens mais il n’empêche. Trouver la bonne personne pour une entreprise créé tellement de valeur sur la durée que l’entreprise se doit de valoriser cette fonction.

Et si vous commenciez à mieux payer vos recruteurs après les avoir fait changer de nom en 2016 ? (sourceur, talent acquisition manager…).

7) Un environnement technologique au service des RH

Tous les outils RH et recrutement ont été longtemps peu intuitifs voir moches à utiliser pour les recruteurs qui le leur rendaient bien.

Il est donc temps de construire un environnement où les outils se mettent au service des RH. Des outils simples, ergonomiques et faciles d’utilisation.

Il est temps de construire un environnement où ce n’est pas au recruteur de s’adapter aux outils mais bien l’inverse. Tout produit qui ne le fait pas serait irrémédiablement exclu !

8) Mettre du fun

Le recrutement est métier hyper opérationnel et je conseille vraiment d’injecter du fun dans les équipes pour aussi mettre un maximum de plaisir. Vous pouvez faire des challenges sourcing, partager des photos ou aborder le métier sous un angle différent mais mettre du fun, c’est se distancer du métier pour s’aérer. C’est indispensable de s’amuser sans se prendre trop au sérieux.

Voilà quelques idées pour enfin valoriser le mieux et rendre son recruteur heureux. Qui dit recruteur heureux, dit candidat heureux.

Alors prêts à passer de l’expérience candidat à l’expérience recruteur ?

Vous voulez rejoindre une communauté de recruteurs ? Rejoignez l’École des Recruteurs qui vous donne le meilleur du Recrutement et du Sourcing !

Comment faire une bio Twitter quand on est RH ou recruteur ?

Faire une bio sur Twitter pour un RH ou un recruteur est toujours une question délicate. Que mettre ? Comment le mettre ? Comment faire ? Pourquoi ? Ce sont autant de questions auxquelles je vais tenter de répondre. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à commenter.

 

Pourquoi soigner sa bio ?

Quand vous démarrez sur Twitter, la bio sur votre profil est une des 1ères étapes. Si vous ne faites rien, votre image sera une tête d’oeuf et il n’y aura absolument rien d’écrit. Évidemment, ce n’est pas l’image que vous souhaitez transmettre.

Comme toute présence en-ligne, si vous êtes sérieux, compléter sa bio est indispensable.

La bio sur Twitter est aussi souvent une information qui apparait en 1er quand on va « googliser » votre nom.

bio twitter rh ou recruteur

Je peux vous dire que Nicolas n’est pas un super actif sur Twitter (il le reconnait lui-même) et pourtant les infos de sa bio apparaissent dans le 3e lien. Quand on sait que les gens cliquent à 75% sur les 3 premiers liens, vous devez donc porter une attention particulière à votre bio en tant que RH et recruteur.

 

Comment faire concrètement ?

Quand vous arrivez sur Twitter, vous allez cliquer sur l’image en haut à droite (ou la tête d’oeuf si vous n’avez pas de photo) et sélectionner « Voir le profil ».

twitter demarrer RH ou recruteur

Une fois que vous avez fait ça, vous arrivez ici. Vous allez alors cliquer sur « Éditer le profil ».

bio twitter recrutement

Vous pouvez alors modifier tous les champs pour votre bio Twitter : Prénom/Nom, Détails de la bio, lieu géographique, URL et même date de naissance mais aussi changer votre photo de profil ou ajouter une photo de bannière. faire sa bio RH twitter

Que mettre ?

Dans la bio, vous pouvez mettre 160 caractères (soit un peu plus qu’un tweet de 140 caractères).

En tant que recruteur, nous vous conseillons de faire simple. Vous allez spécifier votre intitulé de poste simple en mentionnant l’entreprise pour laquelle vous travaillez avec un @nomdelentreprise (surtout si l’entreprise a un compte Twitter officiel).

Puis vous mettrez des mots-clés autour de votre activité précédés du hashtag popularisé par le symbole # (#recrutement #developpeur #java par exemple) ainsi qu’une petite partie plus personnelle (si vous le désirez).

Voilà ce que cela peut donner avec Jeanne, responsable recrutement.

bio twitter rh intitule entreprise

Pour les autres parties, voici ce que nous vous conseillons :

  • Lieu géographique : spécifier votre lieu de travail
  • URL : mettre le lien vers votre site carrières
  • Date de naissance : c’est votre choix 🙂

photo twitter rh recuteur

Photo de profil et photo de bannière

De la même façon que pour LinkedIn, vous pouvez mettre une photo professionnelle sur Twitter comme Jeanne a pu le faire. Si vous voulez vraiment utiliser Twitter, la photo est la priorité numéro 1 car sinon vous avez une tête d’oeuf à a place.

Tête-doeuf-Twitter RH recruteur

Vous pouvez enfin customiser sur Twitter votre photo de bannière. Cette photo de bannière doit faire environ 1500×500 pixels. Je vous conseille aussi d’utiliser cet espace car cela habille votre profil et vous permet de passer un message fort.

photo banniere rh recruteur twitter

 

Alors, RH ou recruteurs, prêts à compléter votre bio sur Twitter ?

 

Sinon vous pourrez tout savoir pour compléter votre Bio sur Twitter en tant que RH et recruteur avec #TruAcademy, la meilleure formation au Recrutement !

Le meilleur outil de recrutement est le recruteur !

Je m’arrache les quelques cheveux qui me restent dernièrement quand j’entends ce discours chez des DRH ou Directeurs recrutement : « J’ai investi dans ce super nouvel outil 40.000 euros et on l’a proposé aux recruteurs. On a plein d’espoir ! ». Puis quand je demande à la personne l’utilisation de cet outil, la réponse fuse : « euh, on en est au démarrage et on teste encore.. . ». C’est une réponse polie pour dire que les recruteurs ne l’utilisent pas car quand je reviens quelques mois plus tard la réponse est très similaire !

J’ai la même histoire avec LinkedIn Recruiter : « on a acheté 3 licences LinkedIn Recruiter à 6000 euros et c’est top ». Évidemment, en bon vicieux que je suis, je pose toujours la même question : « Et est ce que vos recruteurs l’utilisent et si oui vous avez fait des recrutements ? ». J’ai alors souvent une réponse gênée ou un soupir de dépit « Ils ne l’utilisent pas vraiment mais on va essayer de les incentiver/motiver et de les pousser ».

Cette réponse comporte une part d’espoir car le directeur parle d’accompagnement ou de formation.

Le problème de la technologie et des belles start-ups, c’est la course à l’outil qui est lancée et qui est vertigineuse. On n’est pas les derniers à le faire (avec notamment le calendrier de l’Avent du sourcing) mais on reste aussi lucides. L’outil n’est que la partie brillante du sourcing et du recrutement mais n’enlève en rien la partie humaine et l’attitude du recruteur. C’est même l’homme qui reste l’outil ultime et la valeur ajoutée dans tout le sourcing.

Du coup, je me retrouve souvent dans des situations ubuesques avec des projets de formation que je propose avec LEDR Pro entre 5000 et 10000 euros sur lesquels les directeurs vont tiquer alors qu’ils vont acheter le dernier outil brillant pour 40000 euros.

Recruteurs et RH subissent l’avalanche des outils !

Les directeurs recrutement vont tomber dans le piège de l’outil miracle qui va faire du sourcing et du recrutement tout seul puis à l’heure où il faut accompagner les opérationnels sur le terrain pour utiliser cet outil avec sens et efficacité, il n’y a plus personne. On investit des dizaines de milliers d’euros dans les outils mais quasiment rien dans les équipes qui vont les utiliser. J’ai eu cette conversation avec un responsable recrutement l’autre jour qui me disait qu’ils avaient étudié les outils du calendrier de l’Avent du sourcing et du coup, ils n’avaient plus besoin de faire la formation sourcing pour les équipes.

Pour leur défense, les outils se multiplient, les promesses aussi, et les commerciaux rentrent dans les bureaux des DRH avec de beaux produits. La start-up est à la mode, l’innovation aussi. Les entreprises veulent acheter une part du rêve.

Mais les premiers à payer cette course à l’outil sont les opérationnels RH et recruteurs qui doivent subir cette avalanche. Du coup, ils se trouvent sollicités pour tester ou utiliser tel ou tel outil en subissant plutôt qu’en participant. Ils découvrent les choix faits malgré eux alors que leur réalité opérationnelle est tellement loin de tous ces outils qui brillent.

Investissez dans vos recruteurs !

Donc oui, il faut former ces RH et ces recruteurs, les accompagner, leur donner envie, les convaincre voire les faire participer dans les processus de choix et de décision. Les outils ne sont qu’une petite partie de ce dont les RH ont besoin pour être plus performants.

Ils ont aussi besoin de comprendre et donner du sens. Pourquoi cet outil ? En quoi il va s’insérer dans mon quotidien ? Est ce qu’il va améliorer mon quotidien et mon efficacité ? À quoi ça sert ?

Ce sont autant de questions auxquelles vous devez répondre avant même de parler d’outil. Répondre à ces questions vous permettra de les engager, de les motiver, de les impliquer et faire un changement durable pour les équipes.

Donc si vous devez investir, investissez dans vos hommes avant d’investir dans vos outils. Certes, je prêche pour ma paroisse mais je sais que vous pouvez aussi très bien le faire en interne avec des ambassadeurs pertinents sans passer par un prestataire.

Il n’y a pas de mauvais outils mais de mauvais recruteurs

Le recrutement et le sourcing restent des activités très intuitu personae où la personnalité/ les compétences du recruteur peuvent avoir un effet démultiplicateur sur les résultats. C’est comme les développeurs, le ratio efficacité entre un développeur moyen et un très bon développeur est de l’ordre de 10 (voici l’article qui explique ce ratio). Autrement dit un très bon développeur vaut 10 développeurs moyens. Je pense que c’est la même chose en recrutement, 1 excellent recruteur voire exceptionnel vaut 10 recruteurs moyens. Il va avoir cette capacité à aller chercher les bons profils, leur donner envie de venir et le tout avec parfois très peu d’outils. Sa force est aussi dans l’anticipation, il va travailler son vivier et son réseau en permanence.

former et accompagner professionnels du recrutement

Finalement, vos meilleurs outils sont vos recruteurs et c’est pour ça qu’il faut investir dedans. Même si ils peuvent partir, se démotiver, la valeur ajoutée et la création de valeur passera toujours par vos recruteurs et sûrement pas par vos outils. Vous pouvez tout essayer mais cela ne changera rien.

Les accompagner, les former, c’est les valoriser. C’est aussi une façon de faire qu’ils aiment leur métier. Le recrutement est un métier difficile. C’est aussi une manière de les fidéliser en objectivant leur connaissance et leur ouvrant l’esprit sur de nouveaux sujets.

Bref, faire monter en compétences vos équipes est fondamental car c’est bien la seule façon de vous différencier de vos concurrents. Certes les outils apportent une distraction et beaucoup de fun mais ils ne peuvent apporter de changement durable (à l’exception peut-être de LinkedIn, cela peut se débattre). Les outils peuvent aussi faciliter la vie de tous les jours et donner des moyens. Mais comme le dit l’adage, il n’y a pas de mauvais outils mais de mauvais recruteurs.

Alors outil ou recruteur ? Quel est votre choix ?

Vous voulez suivre la meilleure formation sur le recrutement et le sourcing ? Vous voulez trouver les bons candidats ?

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