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Quand LinkedIn met en prison les recruteurs !

Depuis juillet 2017, LinkedIn a modifié ses TOS (Term Of Services) et les nouveautés mises en place ont des conséquences terribles pour les recruteurs et les autres. Dorénavant si vous utilisez des plugins Chrome ou tout autre extension qui utilise LinkedIn, LinkedIn peut décider de bloquer votre compte. Mais le problème est pire car LinkedIn bloque aussi le compte des personnes qui consultent TROP de profils en version gratuite.

Bref, les nouveaux termes d’utilisation de LinkedIn peuvent condamner tous les services qui tournent autour de LinkedIn. Mais ces nouveaux termes peuvent aussi condamner les recruteurs qui ne paient jamais LinkedIn et qui ne font rien de mal.

C’est quelque part abusé même si LinkedIn essaie de protéger ses données. Si vous enfreignez ces règles, LinkedIn jette les utilisateurs en prison autrement dit leur compte est bloqué (on parle en anglais de LinkedIn Jail).

Les nouveaux termes d’utilisation de LinkedIn

Vous ne l’avez pas remarqué car vous faites, comme moi, partie des gens qui cliquent sur la partie « Nouveaux termes d’utilisation » de LinkedIn sans lire ce qui est dit.

Pourtant l’année 2017 est encore une année où LinkedIn a durci sa politique pour ceux qui veulent l’utiliser en gratuit et notamment les recruteurs.

Dorénavant, ils peuvent vous mettre en prison pour différentes raisons :

  1. Vous utilisez des plugin/extensions qui s’appuient sur LinkedIn (Connectifier, Lusha, Hiretual…) d’une façon ou d’une autre
  2. Vous consultez trop de profils en mode gratuit
  3. Tout système de demande de mises en relation en trop grande quantité
  4. Si plusieurs personnes, lorsque vous les demandez en relation sur LinkedIn, mettent « I don’t know this person » qui est une option possible

linkedin prison recruteursQuelles conséquences pour les recruteurs ?

Des recruteurs poussés à acheter des licences payantes pour éviter la prison (la prison LinkedIn !:)

De plus en plus de recruteurs avec lesquels j’ai échangé ces derniers mois m’ont fait ce constat. Il devient de plus en plus difficile d’utiliser LinkedIn en format gratuit avec des pages qui ne s’ouvrent pas ou des systèmes qui se bloquent sans raison aucune.

Mais le pire est que LinkedIn a jeté en « LinkedIn Jail » plusieurs recruteurs français juste parce qu’ils utilisaient LinkedIn en gratuit et consultaient parfois plus de 20 profils en gratuit par jour. Je n’ai pas les chiffres exacts de la « LinkedIn Jail » mais il faudrait creuser.

la prison linkedin ou la linkedin jail recruteurs qui voient trop de profils

C’est évidemment abusé car cela pervertit l’esprit de LinkedIn qui était de laisser les personnes utiliser LinkedIn en gratuit alors que pour les gens qui acceptaient de payer, gagner du temps.

La conséquence pour Corentin dans l’image ci-dessus est qu’il a demandé à son entreprise de payer un Recruiter Lite (100 euros/mois grosso modo).

Des extensions/plugin recrutement en danger

La plupart des plugins que les recruteurs utilisent sont potentiellement un danger pour leur profil LinkedIn.

Voici une liste non exhaustive (il y en a une trentaine):

Hiretual

Lusha

Connectifier

Discoverly

Vous retrouverez la liste des plugins sous surveillance LinkedIn compilée par Josef Kadlec.

La 1ère victime a été Hunter, le chercheur de mail qui a arrêté l’intégration avec LinkedIn en août dernier comme l’a expliqué son fondateur, le français François Grante.

Forcément, les extensions qui se basaient uniquement sur LinkedIn sont en danger car les recruteurs vont assez rapidement arrêter de les utiliser. Pourtant pour certains, comme le fondateur de Hiretual, leur outil ne met pas en danger les utilisateurs mais c’est souvent difficile à croire pour les utilisateurs.

hiretual reponse linkedin jail

Que faire ?

Plusieurs options existent mais les experts conseillent aux utilisateurs LinkedIn de se créer un 2e profil LinkedIn pour utiliser des plugins/extensions et ainsi éviter que le profil primaire soit mis en prison. Voici les quelques conseils en anglais.

Si malgré toutes vos précautions, vous êtes mis en prison, vous allez devoir contacter le service client de LinkedIn (bonne chance !).

Voici le mail pour contacter LinkedIn qui semble le plus efficace : lcshelp@linkedin.com

Vous pouvez aussi les interpeller sur Twitter, si vous avez quelques followers, ça peut les forcer à vous répondre rapidement.interpeller linkedin sur twitter

Dans tous les cas, vous allez devoir suivre les instructions indiquées sur le mail que vous avez reçu. Grosso modo, il faut que vous leur envoyez une copie de votre carte d’identité… et ils verront s’ils peuvent vous débloquer.

Pourquoi LinkedIn a durci sa politique ?

Pourquoi soudainement en juillet 2017, LinkedIn s’est lancé dans la guerre aux utilisateurs de plugins/outils de tout genre.

Je vois plusieurs explications :

  1. Ils ont été rachetés et il faut pousser les recruteurs à passer sur les versions payantes et donc restreindre les utilisations et consultations en gratuit
  2. Avec le RGDP qui débarque en recrutement, ils veulent protéger leurs données et veulent éviter tout risque
  3. Ils veulent simplement mieux utiliser leur donnée et mieux la monétiser et donc la protéger (pas forcément des raisons légales ici)
  4. Ils veulent mieux protéger les utilisateurs des pratiques de masse

Si vous voyez d’autres explications, n’hésitez pas.

Alors que doit-on faire ? LinkedIn est devenu indispensable pour beaucoup et cette situation nous oblige à bien repenser la façon dont on utilise LinkedIn au quotidien… notamment en gratuit.

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Comment présenter une offre d’embauche à un candidat ?

Faire et présenter une offre d’embauche à un candidat est souvent une étape négligée par les recruteurs.

Comment faire une offre individualisée ? Comment structurer sa démarche ? Quel est le rôle du recruteur pour présenter une offre d’embauche pertinente ?

Je vais essayer de répondre à ces questions en vous donnant différentes étapes avec une méthode éprouvée. Un grand merci à Jean-Marie Caillaud de WorkMeTender qui m’a aidé à constuire ce contenu pour notre parcours de formation LEDR Pro, la formation des recruteurs.

C’est quoi une offre d’embauche ?

C’est l’ensemble des informations dont le candidat a besoin pour savoir ce que contient son poste en détails, de son package à  la date de démarrage.

Vous trouverez ainsi tous les éléments tels que l’accueil, le package avec assurances, mutuelles, temps de travail, reporting ou ce qui est prévu pour l’accueil le 1er jour.

Ce sont tous les éléments concrets du poste pour faire simple.

Au delà des éléments, une offre d’embauche est l’aboutissement de tout le processus de recrutement et c’est aussi une partie que vous devez soigner. J’ai souvent vu des recruteurs qui ont négligé cette partie car pour eux la partie étant gagnée, ils n’y consacrent peu ou pas de temps et finalement ne font pas grand chose. C’est pourtant une erreur fondamentale car à l’heure où l’engagement du salarié commence dès l’offre et dès le 1er contact, l’offre est vraiment la porte d’entrée.

Une mauvaise offre ou en tout cas mal construite et vous aurez des chances de perdre votre candidat ou de perdre le salarié pendant la période d’essai. Vous n’avez qu’une seule occasion de faire une bonne offre d’embauche.

Pour le candidat, le moment de l’offre est un moment clé car il a envie de travailler avec vous et il s’est déjà beaucoup investi avec vous avec du temps et de nombreuses rencontres. Il a souvent de fortes attentes pour l’offre d’embauche, il va falloir donc bien déminer le terrain. Le candidat dans tous les cas attend du concret !

definition offre embauche

Le rôle du recruteur

Dans ce contexte, le rôle du recruteur est clé car il doit être capable de construire une offre qui soit la plus individualisée possible. Dans tous les cas, la préparation est clé.

Pour le recruteur, il faut d’abord être dans le vrai à savoir dépeindre une situation qui soit la plus réaliste possible. Sur-vendre le poste et le risque est évidemment de décevoir le candidat mais sous-vendre n’est guère mieux car il faut aussi lui donner les points forts du poste pour aussi lui donner envie et l’engager.

Le recruteur est la 1ère personne avec laquelle le candidat va tisser un lien et ce lien sera pour lui un facteur de décision. Le recruteur doit soigner sa relation avec son candidat, un peu comme un commercial qui fait un suivi client.

De la même façon, le recruteur devra être en posture d’écoute et de conseil au moment de l’offre. Il ne s’agit pas de vendre à tout prix le poste mais bien d’écouter les remarques du candidat pour comprendre voire reformuler.

Si le recruteur remplit bien son rôle, l’argent aura beaucoup moins d’importance dans la négociation finale car il aura tellement bien présenté tous les autres points (avantages, missions…) que l’argent ne sera que la cerise sur le gâteau. Dans un monde idéal, le candidat doit être prêt à acheter sans même avoir entendu parler de salaire.

Pour faire simple, le recruteur aura un rôle de conseil, d’écoute mais aussi de maillon central pour regrouper toutes les informations clés pour le candidat. Il sera la porte d’entrée dans l’entreprise !

Se préparer pour préparer l’imprévisible

Le plus important pour le recruteur est de se préparer. C’est aussi simple que ça et il n’y a rien d’autre à faire de plus.

Pour beaucoup de recruteurs, l’offre n’est que le salaire et la date de démarrage… mais vous risquez d’être surpris quand le candidat va vous poser des dizaines de questions au moment de la présentation de l’offre d’embauche.

L’offre parfaite serait celle où le recruteur a répondu à toutes les questions du candidat.

Que faut-il donc préparer ?

  • La fiche de poste et l’organisation du poste : ça peut paraitre étonnant mais avec un recrutement qui prend plusieurs semaines voire plusieurs mois, c’est important en amont de l’offre de revoir toutes les parties prenantes concernées par le poste. Ici il faut donc revalider les détails du poste et notamment les parties pas toujours claires comme le reporting, le lien avec les managers, l’évaluation et les indicateurs de performances, le statut (cadre ou non cadre).
  • Le salaire : Il faut toujours parler de brut annuel pour éviter les confusions (le net peut varier selon les charges sociales et le candidat pourra vous reprocher donc pour être précis, restez sur le salaire annuel brut). Quelles sont les primes prévues ? Quels sont les objectifs quanti ou quali pour atteindre ces primes ? Quand sont-elles versées ?
  • Mutuelle et autres avantages : Rappelez -vous ici que la mutuelle est prise en charge à hauteur de 50% par l’employeur. Est-ce qu’il y a un intéressement ? des RTT ou un CE (Comité d’entreprise) ? C’est important de préparer une fiche/mail récapitulatif que vous pourrez envoyer par la suite.
  • Intégration et horaires : Qu’est ce qui est prévu pour l’intégration de la personne ? Qui va l’accueillir le 1er jour ? Que doit-elle faire ? La question des horaires peut être aussi étonnante mais de plus en plus de salariés la demandent. Est-il possible de faire du Home Office ? Les horaires sont-elles flexibles ? Soyez prêt à répondre à ces questions voire à les anticiper car le candidat vous saura gré !

Voici donc les 4 grandes parties à préparer en amont de la présentation de l’offre.

Au final, une belle offre d’embauche suit bien les étapes d’une démarche commerciale qui nous offre donc une structure claire et précise.

preparer une offre embauche role recruteur

L’offre d’embauche, une démarche commerciale

Les similitudes entre la présentation d’une offre et la démarche commerciale sont fortes et on va appliquer ici un plan classique d’une démarche commerciale. Lorsque j’ai moi-même recruté un responsable commercial il y a quelque temps, j’ai appliqué le même canevas et ça fonctionne bien !

On va l’appliquer à l’offre d’embauche le plan suivant :

    1. Découverte des besoins
    2. Reformulation
    3. Présentation de la proposition
    4. Traitement des questions/objections
    5. Closing

1 – Découverte des besoins

C’est la préqualification souvent téléphonique puis les différents entretiens qui auront permis d’affiner les besoins du candidat. Il est clair qu’au niveau de l’offre, le recruteur doit connaitre les attentes et les souhaits du candidat. Il veut bosser sur tel ou tel projet, il aime travailler de chez lui régulièrement ou il attend plus ou moins tel niveau de salaire par exemple.

Ici, au moment de la présentation de l’offre, le recruteur va simplement prendre la température en lui demandant comment le processus de recrutement s’est passé et quel est son ressenti.

2 – Reformulation

J’ai parlé de l’importance de la reformulation dans l’article sur « Un bon recruteur doit savoir se taire ». La reformulation est un outil indispensable dans la boite à outils du recruteur car elle permet de montrer que l’on comprend ce que la personne dit mais aussi que l’on écoute. « Si je comprends bien, quand vous dites que vous souhaitez travailler sur… »

On repart de ce que la personne dit et non pas de ce que vous voulez dire. L’objectif de la reformulation sera ici d’obtenir un OUI. C’est ce oui et votre capacité à bien comprendre ce que le candidat vous dit qui vous permettra d’avancer à la phase suivante.

3 – Présentation de la proposition

Une fois que vous avez pris la température et que vous avez eu votre Oui en partant de ce que le candidat vous dit, vous allez passer à la présentation de l’offre.

Ici vous allez remettre du contexte et remettre tous les individus rencontrés dans la boucle en précisant qu’ils ont beaucoup apprécié le rencontrer (en donnant un exemple précis avec Michel qui a notamment été impressionné par votre démonstration sur le nouvel outil Alpha).

Vous validez tous les points en suspend en partant de ce qu’il vous a dit puis vous concluez avec votre proposition « Je vous propose nous rejoindre sur le poste de…. »Vous vous occuperez notamment de … » (vous avez déjà revalidé cette partie en revenant voir les parties prenantes en amont).

En étant précis, vous allez aussi aider le candidat à se projeter et notamment en utilisant le présent comme si il était déjà dans l’entreprise.

Vous concluez avec le package (fixe + variable) en donnant des éléments très précis (avantages, primes et autres comme vu plus haut).

l'offre embauche demarche commerciale

4 – Traitement des questions/Objections

C’est ici que le candidat pourra vous challenger sur la partie salariale. Si vous avez fait un travail complet en amont, vous aurez eu assez de billes.

S’il demande plus d’argent, voici plusieurs éléments sur cette étape :

  • Si vous vous engagez à aller négocier auprès de vos parties prenantes, demandez lui de s’engager aussi sur un montant à partir duquel il est sûr de signer avec vous
  • Si sa demande vous parait totalement irréaliste, vous pouvez aussi dire non, c’est frustrant et dur avec le temps que vous avez passé pour arriver ici mais faites le si nécéssaire

Cette partie vous permettra aussi de bien utiliser la méthode QRC, Questionnement, Reformulation et Cadrage pour arriver à une bonne compréhension.

5 – Closing

Vous amorcez la finalisation de l’offre avec un Call-to-action immédiat : Quand pouvez-vous venir signer votre contrat ?

C’est concret et ça permet d’avoir une étape rapide.

Puis vous enverrez un email récapitulatif avec tous les éléments ainsi que les documents pour faire le contrat. Si vous n’avez pas de réponse rapide, n’hésitez pas à relancer le cas échéant.

Et après l’embauche ?

Non, le travail du recruteur n’est pas encore terminé.

Pour le recruteur, il va être fondamental de suivre son candidat/collaborateur à l’intérieur de l’entreprise. Vous pourrez ainsi anticiper et comprendre les difficultés au niveau de l’onboarding et faire que le salarié se sente accueilli. Suivre le salarié, c’est aussi pour vous une garantie de vous faire des alliés internes qui pourront vous aider à identifier des compétences ou à relayer des informations.

Bref, ne lâchez pas votre candidat/salarié, car il se révèlera un point d’ancrage fort sur la durée pour vos recrutements (cooptation, compréhension du besoin…).

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Pourquoi et comment créer un Google CSE en recrutement ?

Tout le monde se fait une montagne pour créer un Google CSE alors qu’en fait c’est simple. Un Google CSE peut être très utile pour un recruteur ou des équipes de recruteurs pour notamment sauvegarder ses recherches et cibler des sites spécifiques.

Je vous explique tout ici.

 

Un Google CSE, c’est quoi ?

C’est un moteur de recherche personnalisé ou customisé que vous pouvez créer avec vos mots-clés et les sites que vous souhaitez cibler.

Là où vous utilisez la fonction « site: » pour scanner un site précis (je vous avais déjà expliqué ce qu’était scanner un site !), créer un Google CSE vous permettra de scanner ce site de façon plus structurée et surtout en gagnant du temps. C’est un vrai gain pour votre sourcing (mais il faut accepter de perdre le temps de la création au départ).

C’est comme si vous aviez la possibilité de créer votre propre outil de sourcing qui cherche sur tout le web.

Si vous cherchez des idées de sites à scanner, je vous ai donné une liste de sites pour trouver des profils avec notamment une liste de sites français.

Mais pourquoi utiliser un Google CSE pour un recruteur ? Quel est l’intérêt ?

 

Un Google CSE, pourquoi l’utiliser dans le recrutement ?

Je le disais déjà précédemment mais le Google CSE c’est pratique pour sauvegarder vos recherches récurrentes sur Google et notamment quand vous scannez un site précis (LinkedIn par exemple).

Pour synthétiser les avantages à utiliser un Google CSE en recrutement :

  • c’est gratuit
  • pratique pour sauvegarder vos recherches récurrentes (notamment vos longues lignes booléennes)
  • vous pouvez partager votre Google CSE avec toute l’équipe
  • très pratique pour les recruteurs débutants qui ne maitrisent pas Google et avoir des profils rapidement
  • pas de limite de 32 mots que Google impose normalement à toute recherche
  • Google ne demande pas de Captchas (pour vous demander si vous n’êtes pas un robot)

Le plus simple dans tous les cas, c’est de tester son utilité en en faisant un pour vous ou pour votre équipe.

 

Comment créer un Google CSE ?

Pour commencer, vous allez directement sur ce lien ici :

https://cse.google.com/

Vous verrez en cliquant sur ce lien vous arriverez ici :

creer un google cse recrutement

Pour pouvoir créer votre Google CSE, il faut que vous ayez une adresse Gmail ou que votre entreprise ait des adresses Google.

Une fois que vous vous êtes connecté, vous arrivez sur votre console pour créer votre Google CSE.

page accueil Google CSE sourcingPour créer votre 1er Google CSE, vous allez cliquer sur « Nouveau moteur de recherche » en haut à gauche.

Google CSE recrutement sourcing

Puis vous allez saisir l’URL du site à scanner. Vous noterez ici que je ne mets pas les www mais simplement l’URL (on peut aussi mettre l’URL avec les 3 W).

J’ai mis l’URL des profils LinkedIn en France dans l’exemple car je veux trouver les profils LinkedIn français avec mon Google CSE (mais vous pouvez mettre ici tout site que vous voulez analyser).

Vous remarquerez dans la copie d’écran que l’on peut mettre des parties de sites et notamment que l’on peut utiliser l’astérisque dans l’outil de recherche :

Pages individuelles : www.example.com/page.html

Site complet : www.monsite.com/*

Parties de site :www/exemple.com/docs/* ou www.exemple.com/docs/

Domaine entier : *exemple.com

parametres Google CSE sourcing

Vous allez choisir la langue,  Français (cela change l’interface et les boutons en français mais cela n’impacte pas la recherche) puis donner un nom à votre CSE. J’ai appelé le mien sobrement « LinkedIn ».

Vous cliquez sur « Créer » et le tour est joué. Il n’y a rien à faire de plus simple !!

creation Google CSE sourcing

En cliquant sur URL publique, vous retrouverez votre Google CSE. Et c’est cette URL publique que vous pouvez partager avec votre équipe.

Google CSE moteur de recherche personnalise

C’est partiiiiiiiiiii… vous rentrez vos mots-clés dans la barre de recherche. Gardez en tête que vous n’avez que 100 résultats pour chaque recherche. Vous verrez d’ailleurs que les résultats peuvent être classés par pertinence ou par date. Le classement par date est vraiment intéressant car il vous permet de trouver les derniers profils qui ont été créés sur tel ou tel réseau et donc d’être les premiers à approcher le candidat.

 

Créer des filtres sur votre Google CSE

Vous pouvez créer des filtres et faire plein d’autres choses mais j’ai fait simple en vous donnant le 1er niveau de paramétrage avec la création de filtres.

Une fois que vous avez créé votre Google CSE, vous revenez sur votre page d’accueil en cliquant sur « Recherche personnalisée » puis, pour modifier votre Google CSE, vous cliquez sur le nom de votre CSE.

page accueil google cse

Pour créer des filtres, vous allez cliquer sur « Fonctionnalités de recherche » à gauche puis « Filtres » en haut.

creer filtres Google CSE

Pour ajouter un filtre, vous cliquez alors sur « Ajouter ».ajouter filtres Google CSE

Vous allez donner un nom à votre filtre et préciser les mots-clés de recherche. Dans mon exemple, je veux créer un filtre sur mon CSE « LinkedIn » pour les profils uniquement basés sur Paris.

filtres google cse sourcing

Je sais que tous les profils LinkedIn ont leur lieu géographique écrit de la façon suivante « Région de Paris » ou « Paris Area ». Du coup, je vais l’écrire comme ceci dans mon filtre en utilisant les opérateurs booléens (vous remarquerez l’utilisation de l’opérateur OR ici).

Vous retournez alors sur l’URL publique de votre Google CSE en cliquant ici sur la page d’accueil.

page accueil Google CSE sourcingLe tour est joué et vous voyez apparaitre votre filtre en onglet supplémentaire sur votre Google CSE. Vous pouvez rajouter des filtres pour chercher des documents, chercher des lieux, des secteurs d’activité, exclure des résultats. Bref, vous avez compris.

Google CSE avec filtre integre

Je ne vous montre qu’une petite partie de ce que l’on peut faire avec un Google CSE, pour aller plus loin voici des ressources utiles (qui sont en anglais) :

Si vous voulez aller plus loin et découvrir d’autres techniques de sourcing avancées, rejoignez nous sur LEDR Pro !

Quels mots-clés mettre dans votre annonce ? Découvrez cet outil incroyable et gratuit !

C’est un outil que personne ne connait chez les recruteurs et pourtant il est incroyable et surtout gratuit car il va vous permettre de trouver les mots-clés pour votre annonce (et pour votre sourcing aussi) et de voir si les mots-clés pour les intitulés de poste sont les bons.

C’est Indeed qui propose cet outil avec un joli petit nom, les tendances de l’emploi. Voici en détails son utilisation !

Je développe l’utilisation de cet outil sur LEDR Pro, l’école des recruteurs ! Rejoignez-nous !

Les tendances de l’emploi par Indeed, c’est quoi ?

Indeed Job Trends, traduit en Français par les tendances de l’emploi est un outil qui comme son nom l’indique donne les tendances de l’emploi par secteur d’activité.

Indeed tendances emploi outil sourcing

Si vous cliquez sur un des secteurs d’activité, vous pourrez voir en détail le nombre d’offres d’emploi et l’évolution par secteur mais aussi le nombre de clics par intitulés de poste et le nombre de clics par mots-clés.

C’est magique et incroyable pour capter les tendances car il faut bien se le dire, le référencement selon Indeed est très proche de celui de Google donc ces tendances donnent de vrais indices.

tendances de l'emploi outil sourcing indeed

Et le plus intéressant est évidemment la liste de mots-clés tout en bas qui vous donne des éléments pour travailler à la fois votre annonce mais aussi votre sourcing.

Un outil pour trouver des listes de mots-clés pour votre sourcing et votre annonce

Si je vais un peu plus en détails avec l’exemple de la comptabilité, j’ai une liste de mots-clés qui m’est proposée.

liste mots-cles sourcing indeed

Ce sont les mots-clés les plus populaires par clics autrement dit les mots-clés que les gens cliquent quand ils cherchent un boulot… ce sont donc les mots-clés qui doivent apparaitre dans votre annonce. C’est aussi simple que ça.

Il faut donc penser que quand on a le mot comptable, gestionnaire paie et comptabilité sont aussi très importants. Pour votre sourcing, c’est la même chose, vous avez votre liste de mots-clés pour chercher dans vos bases de données.

À vous d’adapter et de tester avec VOTRE secteur d’activité.

Et si vous vérifiez que votre annonce utilisait les mots-clés tapés par des vrais gens ?

Le plus étonnant est sûrement le décalage entre ce que les recruteurs mettent comme intitulés de poste et les mots-clés sur lesquels les gens cliquent en priorité.

1er exemple sur le secteur d’activité RH/recrutement.

mots-cles outil sourcing annonce indeed

Le mot RH est le 2e mot-clé le plus populaire et il n’est pas intégré dans les intitulés de poste (pourquoi ne pas faire un intitulé de poste comme ceci, Assistant(e) des Ressources Humaines/RH).

Ce décalage entre ce que les gens cliquent et les intitulés de poste est vraiment là où doit s’effectuer votre travail.

Prenons un autre exemple dans le secteur du soin.

quels mots-cles pour l'annonce d'emploi

Vous remarquerez que les mots-clés « Aide Soignant » et « Aide Soignante » sont les plus cliqués alors que les intitulés de poste les plus utilisés sont « Aide à domicile ». De la même façon, personne n’utilise « Auxiliaire de vie » alors que c’est un des mots les plus cliqués.

Je pourrais vous donner des dizaines d’exemples par secteur d’activité mais c’est à vous de faire le boulot maintenant 🙂

Conclusion

Les tendances de l’emploi d’Indeed doit faire partie de votre arsenal pour construire votre annonce d’emploi mais aussi votre sourcing. Vous verrez d’ailleurs qu’il y a d’autres éléments intéressants mais je vous laisse les découvrir vous-même !

Et belle année 2018 au fait ! On aimera toujours plus le recrutement en 2018 !

Sinon vous pouvez nous rejoindre sur LEDR Pro, on vous promet de vous aider à progresser !!

Quelles sont les tendances recrutement 2018 ?

C’est le moment de l’année que je redoute et que j’adore le plus. Quelles sont les tendances en recrutement (ou les innovations recrutement) pour 2018 ? Je vous avais déjà fait réfléchir avec les tendances recrutement 2017 , il est grand temps de se pencher sur la promotion 2018.

Personne n’a de boule de cristal et je m’inclue dedans. J’ai donc posé la question à mon réseau sur LinkedIn et j’ai eu des réponses très variées qui ont nourri cette réflexion.

2018 s’annonce donc agitée pour les recruteurs et les sourceurs : bienveillance du candidat, former ses candidats quand ils n’existent pas, le marketing dans le recrutement encore peu développé en France, LinkedIn toujours plus dominant, un retour aux bases avec le focus sur besoin/intégration, des cabinets de recrutement en plein paradoxe, bref 2018 s’annonce encore chargée.

Ah oui j’oubliais, j’ai fait une overdose d’intelligence artificielle donc vous ne trouverez pas de sujets autour de l’intelligence artificielle et recrutement dans mes prévisions… au final, il n’y a personne aujourd’hui qui fait vraiment de l’intelligence artificielle dans le recrutement en France. Je vous économiserai le charlatanisme pour 2018 (le sujet de l’IA est avant tout un sujet transversal si il est traité ici).

Vous pouvez retrouver les tendances recrutement 2016 et celles de 2017.

Si vous voulez rejoindre notre école des recruteurs pour progresser et apprendre avec les meilleurs, c’est LEDR Pro.

1 – Automatisation des missions à faible valeur ajoutée et concentration du savoir faire sur la partie à forte valeur ajoutée

C’est une tendance de fond qui ne concerne pas que l’année 2018 ou même la précédente. Comme le disait Olivier Croce dans nos échanges : « revoir brique après brique le travail du consultant en recrutement, automatiser/digitaliser les tâches à faible valeur ajoutée // concentrer l’intervention humaine sur les tâches à forte valeur ajoutée ».

Si j’explicite sa pensée, à quel endroit peut-on automatiser le plus le recrutement ?

Probablement la phase d’identification dans le sourcing avec des outils de plus en plus précis basés sur la sémantique et des algorithmes de matching. On peut aussi automatiser la phase de pré-qualification du recrutement avec un jeu de questions, que se soit en entretien vidéo ou avec des tests en-ligne qui permettent de faire un 1er tri. De la même façon, de nombreux outils permettent de faire une intégration des salariés simple aujourd’hui.

Où est donc la valeur ajoutée du recrutement ? La prise du besoin et la compréhension des enjeux du métier et de la culture, la transformation en stratégie sourcing, l’engagement des candidats et l’évaluation. Toutes ses parties qui requièrent de la complexité relationnelle et demandent plus qu’une simple répétition mais bien de l’adaptation.

care candidat et bienveillance

2 – La bienveillance avec le candidat

C’est Marie Hombrouck qui a abordé ce sujet mais c’est tellement vrai… Est ce que 2018 va consacrer ce mouvement qui se développe autour du « Care Candidat »? J’avais d’ailleurs expliqué les enjeux du care candidat avec la nécessité de prendre soin de ses candidats, du sourcing à l’intégration.

Marie va un cran plus loin en donnant un sens de posture. La posture du recruteur doit changer pour accepter la bienveillance envers les candidats.

Je vois des initiatives de recruteurs sur LinkedIn qui vont dans ce sens en proposant des séances de coaching gratuits, en s’investissant dans des associations comme la Cravate Solidaire (poke notre Marion qui a rejoint cette association récemment ou Lucile qui fait partie de SNC, Solidarités Nouvelles face au Chômage) ou carrément en livrant des conseils sur les entretiens et la façon de postuler (Bravo à Hélène Ly d’ailleurs qui le fait régulièrement). Certains recruteurs vont encore un cran plus loin avec des initiatives dédiées comme Trymeup pour l’emploi des seniors lancé par Madircom.

Face au flot de critiques et d’injonctions de candidats perdus ou en plainte sur LinkedIn, des recruteurs se lancent effectivement dans ces projets. Est ce une tendance de fond ?

Je ne saurais pas vous dire mais en tout cas, je n’ai jamais vu autant d’initiatives depuis 10 ans !

3 – Former ses candidats quand on ne les trouve pas (ou même quand on les trouve)

Beaucoup de recruteurs et de professionnels de recrutement se plaignent que leurs candidats n’existent pas (trop peu dans le bassin d’emploi par exemple). Il y a un manque cruel de compétences sur certains métiers techniques ou non cadres d’ailleurs. Devant la pénurie de candidats, j’ai vu un phénomène apparaitre depuis 2 ans : des entreprises qui créent leur propre école de formation pour former ces candidats pénuriques et donc les recruter dans la foulée.

Il y a plein d’avantages pour les entreprises qui se lancent dans cette aventure de créer sa propre école (en général en partenariat avec des écoles déjà établies) : évidemment créer ses propres candidats formés, répondre à un besoin du marché et générer des sources de revenu en plus de proposer des études de cas directement liées à l’entreprise et d’avoir des intervenants de l’entreprise (une façon de valoriser les salariés).

C’est ainsi que CGI a créé sa propre école de développeurs récemment et je vois des initiatives de ce genre dans tous les métiers. Avec notre projet d’école de recrutement (qui a été créée en 2018 !!) , j’ai ainsi plusieurs entreprises très intéressées qui m’ont contactées pour échanger car elles pensent développer leur propre école interne (par manque de bons recruteurs sur le marché).

former ses candidats quand on ne les trouve pas

4 – Un investissement toujours plus fort sur les extrêmes du recrutement : intégration et prise du besoin/connaissance du métier

C’est un sujet sur lequel je travaille depuis quelques temps… les extrêmes sont très mal abordés dans le recrutement à savoir la prise du besoin/la compréhension du poste et l’intégration de la nouvelle personne.

Ce point est illustré par Arnaud Mathieu « Sur un marché de nouveau très tendu et orienté candidats, comment gérer les périodes entre l’acceptation de l’offre et l’intégration effective dans les effectifs. Il peut effectivement s’en passer des choses en 3 mois pour un cadre très sollicité…Une gestion qualitative de la période d’intégration qui suit est également un sujet primordial pour transformer l’essai ».

Ainsi dans les formations au recrutement, la prise de besoin n’est pas assez bien traitée ainsi que les enjeux qui sont liés. Je pense notamment à l’importance pour le recruteur de sortir de son bureau pour parler avec les managers et de comprendre les vrais problèmes.

Avec ce marché orienté candidat, ce travail de fond sera d’autant plus important.

De la même façon, le travail sur l’offre d’embauche et la façon de la présenter (notamment être sûr de bien « closer » le candidat en validant les étapes) sont importants. Enfin l’intégration des personnes choisies doit être faite par les recruteurs et cette tendance est en train d’émerger… qui mieux que la personne qui a fait le 1er contact pour accompagner les 1ers pas du nouveau salarié dans l’entreprise ? Et surtout si la personne part pendant sa période d’essai (presque 1/3 des personnes), le recruteur devra tout recommencer… il sera le 1er concerné.

Donc oui le travail sur ces 2 fondamentaux sera encore plus important en 2018.

5 – Un marché du recrutement en plein boom : un chômage des cadres historiquement bas

Le marché de l’emploi cadre est historiquement bas… on s’approche des 3,5% de taux de chômage. Les pénuries ne sont plus seulement sur des métiers IT mais sur de bonnes compétences de métiers à forts volume comme le marketing (les compétences digitales en marketing comme le Growth Marketing par exemple) ou même sur des métiers en finance ou en RH. Regardez les sourceurs et recruteurs qui sont recherchés en permanence sur notre marché ! Je reçois des mails ou des sollicitations permanentes pour partager des offres d’emploi sur notre newsletter.

C’est bien un marché orienté candidat même si comme le dit Nicolas beaucoup de candidats n’en ont pas conscience. Comment les recruteurs s’adaptent dans un tel contexte ?

2018 va accentuer cette orientation et les prévisions donnent un marché en tension.

les cabinets recrutement 2018 situation

6 – Les cabinets de recrutement en plein paradoxe

Dans un contexte de plein emploi cadre, les cabinets de recrutement vivent en plein paradoxe. D’un côté, ils sont en pleine croissance avec de beaux résultats pour 2017 et un bis répétita attendu pour 2018.

De l’autre, ils doivent littéralement galérer avec des candidats peu enclins à bouger ou sur-sollicités qui ont l’embarras du choix. Le sourcing et la capacité d’engagement des cabinets sont d’autant plus stratégiques dans ce contexte.

De la même façon, ils subissent des pressions avec un marché toujours plus concurrentiel avec les acteurs de l’intérim qui développent agressivement leur offre cabinet mais aussi des plateformes de mises en relation/sourcing qui attaquent le marché avec des offres avec des prix plus bas. Ce qui est intéressant est que certaines de ces plateformes commencent à développer des offres non IT et sont donc en train remonter la chaine de valeur.

Comment les cabinets vont-ils résoudre cette équation en 2018 ?

7 – Des recruteurs enfin libérés des RH ?

C’est un sujet que l’on défend chez Link Humans et notamment Nicolas qui vous a expliqué pourquoi le recrutement n’est pas RH. De plus en plus de voix s’élèvent sur le marché pour défendre ce point de vue et vraiment séparer les 2 fonctions.

Entre mails et échanges avec de nombreux responsables de recrutement, il y a aujourd’hui une vraie prise de conscience sur le marché. Et cette séparation doit d’ailleurs démarrer dès la formation initiale d’où notre combat pour faire une école du recrutement.

8 – Le recrutement évènementiel

J’en ai déjà parlé sur l’article où j’expliquais que les meilleurs recrutements prenaient 13 mois et notamment la transformation d’un service recrutement en service évènementiel. C’est d’ailleurs le point aussi apporté par Vincent Furlan : « Casser les codes du recrutement traditionnel et provoquer le recrutement événementiel ! ».

L’idée fondamentale est de rencontrer les candidats pour créer de la valeur et leur apporter du contenu ou une expérience et provoquer une rencontre dans un contexte totalement différent. Cela permet de créer de la relation et de mieux se connaitre avant de s’engager ensemble (comme toute relation en quelque sorte).

À #TruToulouse, Vincent nous racontait d’ailleurs cette mise en situation où l’entreprise avait invité des candidats à peindre pendant un évènement… (c’était pour un poste de Directeur Artistique).

Bref l’évènementiel pour sourcer et rencontrer les candidats est une tendance que j’ai découverte cette année notamment au SOSUEU et qui a encore de beaux jours devant elle.

le recrutement evenementiel

9 – Des équipes recrutement en remodelage : un flot de recruteurs indépendants

Comment construire une équipe de recrutement en 2017 et donc en 2018 ? C’est toute la question que doit se poser tous les responsables recrutement et directeurs recrutement.

Il y a une vraie tendance que je vois émerger à savoir des sourceurs et recruteurs indépendants qui se lancent à leur compte et qui proposent leurs services pour ces services recrutement. Vous pourrez aller voir la liste des sourceurs/recruteurs indépendants.

Du coup l’enjeux pour les services recrutement est de de trouver le bon fonctionnement entre ressources internes, les recruteurs/sourceurs titulaires et les ressources externes, les sourceurs indépendants et les prestataires qu’ils soient en RPO ou en recrutement dit classique.

Je vois dans ce contexte de plus en plus de services recrutement travailler avec un sourceur externe avec un fonctionnement très proche d’un sourceur interne.

10 – LinkedIn : un leader qui fait ce qu’il veut mais avec des produits intéressants et défaillants

Il n’y a pas un jour que je passe avec des recruteurs sans qu’ils se plaignent de LinkedIn. Je m’amuse sur le slack des recruteurs d’ailleurs des copies d’écran des bugs LinkedIn qui sont partagés à longueur de journée. De la même façon, la politique des prix et la façon de négocier et d’écraser tout énerve la plupart des personnes sur le marché. Ils sont tellement dominants qu’ils augmentent leur prix de 10% chaque année et personne ne trouve rien à redire.

bugs recrutement linkedin

Pourtant, LinkedIn est devenu indispensable pour beaucoup de recruteurs qui s’appuient exclusivement sur cet outil pour recruter. Dans les conférences auxquelles on a participé à l’étranger, c’est d’ailleurs devenu une blague où l’on compare LinkedIn a une drogue dure de recruteur.

La politique de prix est assez intéressante car la plupart du temps, ils ne négocient pas et suivent ce que les US leur dictent. Il faut souvent négocier au niveau monde ou groupe pour espérer avoir une remise. Aujourd’hui le prix catalogue LinkedIn Recruiter doit être autour de 7000 euros (je n’ai plus le prix exact) mais on vous avait comparé les différents produits lors d’un article.

Personnellement, je suis un grand fan de l’outil LinkedIn depuis 2005 et j’en ai fait un vrai outil de communication. De la même façon, LinkedIn a une masse de données incroyable qu’il va commencer à utiliser en 2018. C’est notamment le cas avec leur produit « Talent Insights » qui devrait se positionner comme un produit en self-service d’analyse de données pour les recruteurs qui exploite notamment des statistiques recrutement beaucoup plus poussées (comparaison avec vos concurrents notamment ou formations qui produisent les meilleurs data scientists par exemple).

LinkedIn 2018, c’est comme toujours la belle fille désagréable mais avec un énorme potentiel !

11 – Marketing et recrutement : on en est encore aux essais mais peu de mise en place concrète

J’avais abordé la question de l’inbound recruiting pour les prévisions 2017 mais pour l’instant, les recruteurs sont encore frileux et peu d’initiatives ont été lancées. Les seules initiatives lancées le sont au niveau des responsables marque employeur qui font leur veille et veulent tester certaines des innovations. Mais niveau recruteurs opérationnels, je n’ai pas vu grand chose.

C’est ma déception 2017 et un souhait 2018, approfondir le rapprochement entre les 2 voire carrément l’initier pour la plupart.

C’est d’ailleurs dans ce sens que je vois la remarque de François Geuze « la reprise de certains secteurs, l’attractivité et le rôle des métropoles régionales (cf dernier rapport France Stratégie) font qu’à mon sens il convient de développer des processus de rapport aux candidats de plus en plus individualisés, ce qui est antinomique d’avec l’industrialisation des processus induits par certaines technologies ».

C’est ici que le marketing a toute sa place dans le recrutement : faire de l’hyper personnalisation avec de la masse. Autrement dit proposer un message personnalisé aux candidats tout en traitant des volumes sur des bassins d’emploi précis. C’est ce que font de plus en plus des programmes marketing, c’est ce que feront des programmes de suivi de candidats demain. J’ai d’ailleurs vu à ce sujet Yaggo pour organiser ce suivi marketing et c’est plutôt pas mal fait.

marketing et recrutement

12 – Le sourcing continue sa progression et sa structuration

Le sourcing est toujours autant stratégique et important avec ce marché orienté candidat.

Pour reprendre Nicolas Binelli « Clairement, le sourcing sera l’enjeu clé dans le processus de recrutement. Les sourceurs doivent/devront cumuler la connaissance des canaux de recherche, et l’approche commerciale (côté candidats). Les cabinets qui tireront leur épingle du jeu seront ceux qui sauront créer un écosystème solide entreprises/cabinet/candidats, grâce à la dimension humaine. »

Le sourcing est un sujet de plus en plus mûr dans les grandes entreprises qui auparavant le reléguaient aux stagiaires… 2018 ne sera pas une exception et placera encore le sourcing au centre.

Le sourcing sera ainsi encore moins technique et toujours avec un focus sur l’engagement et une bonne intégration avec les processus RH (notamment l’onboarding) et donc des outils existants de sourcing.

L’étude sourcing de Social Talent 2017 nous montre d’ailleurs que les performances entre sourceurs sont très différentes : en moyenne, un recruteur doit sourcer 225 candidats pour 1 embauche soit un taux de conversion de 0,4%. Les meilleurs recruteurs sont 150% plus efficaces puisqu’ils ont besoin de 91 candidats pour faire 1 embauche soit un taux de conversion de 1%.

Le focus sourcing 2018 pourrait aussi être un focus sur l’efficacité du sourceur avec une réflexion sur les bons KPIs recrutement à mettre en place.

13 – 2018, l’année de l’entretien structuré ?

Oui, je sais c’est un voeux pieux ! Mais combien de recruteurs ou d’opérationnels recrutent avec des entretiens non structurés qui laissent la place aux commentaires du genre « Je le sens bien » ?

Il est temps de donner toute sa place aux formats d’évaluation qui ont les taux de prédiction les plus fiables et 2018 sera aussi un de nos combats. L’entretien structuré est assez simple à mettre en place mais il faut accepter de mettre un processus sur un sujet que l’on croit maitriser.

Cela évitera d’être méchant en entretien pour rien ou de recruter avec un meilleur taux de réussite la bonne personne.

14 – Un nouveau métier de recruteur : animateur de communauté

C’est la commentaire de Stella Walter qui m’a donné cette idée de tendance recrutement : Développer l’animation d’une communauté de candidats en veille ou  » passifs «  par l’organisation d’événements in-house ou la création de contenus dédiés par exemple avec pour objectif : créer un pipeline de talents qui adhèrent à la culture et au projet de la boite ».

J’ai déjà évoqué la question de l’événementiel dans un point précédent mais l’idée ici est de réfléchir à la dimension communauté et suivi des candidats passifs.

D’ailleurs ça m’évoque la création de nouveaux postes de recruteurs notamment chez Deezer avec Guillaume Grillat dont le poste est « Tech community ambassador »  dont la mission est exclusivement de créer des évents et de nourrir la communauté tech en interne et en externe.

gerer creer une communaute tech ambassadeur deezer guillaume grillat

L’idée centrale ici est bien de créer et d’animer des communautés de personnes autour de la tech (pour Deezer mais ça pourrait être d’autres sujets que la tech) avec des évènements internes et externes. Comme le dit Stella, l’objectif est de créer un pipeline de candidats avec du contenu exclusif et de nourrir la communauté interne qui peut coopter des personnes (un développeur connait aussi beaucoup d’autres développeurs) par exemple.

15 – Jobboards : 2017 année de transition et 2018 ?

L’arrivée de Google For Jobs en 2017 n’a évidemment aucun impact direct sur la marché des jobboards mais préfigure de changements à venir. Vous y rajoutez l’arrivée de Facebook avec ses pages dédiées recrutement et la consolidation sur le marché de l’offre de  Leboncoin et vous avez des ingrédients d’un marché encore en mouvement (et qui attire les mastodontes).

Bref 2017, c’est une année de transition pour moi avec des acteurs bien établis (Lefigaro Classifieds, Régionsjob ou Monster) et des nouveaux entrants qui essaient de faire leur trou (Leboncoin ou Indeed).

La valeur de l’annonce étant un sujet sur lequel j’ai largement écrit (ainsi que Mohamed d’ailleurs), la transition des modèles est en marche.

Qui va tirer son épingle du jeu en 2018 ? Il y a encore de nombreux sites emploi verticaux hyper spécialisés sur des métiers ou des fonctions qui survivent et nous n’avons pas vu de rapprochement significatif depuis plusieurs années (en dehors du rachat de Monster par Randstad). Je pense que le marché est aujourd’hui mûr pour une meilleure intégration et un rapprochement entre acteurs voire des rachats.

Ce besoin d’avoir des offres plus simples et moins dispersées est important pour les recruteurs… ce phénomène est tellement prégnant qu’un acteur indépendant d’achat d’espace est en train d’exploser, Ideuzo. Sa proposition de service est de gérer tous les achats de supports pour le client en lui proposant une remise importante avec une politique de prix transparente.

Alors quelle situation 2018 pour les jobboards ?

16 – Plaidoyer pour l’émergence d’une nouvelle génération de recruteurs qui publie/écrit du contenu

J’en ai presque marre de voir ma tête sur les contenus recrutement et je rêve d’une nouvelle génération de recruteurs ou de pros du recrutement qui écrivent ou publient des articles sur le recrutement et la vie des recruteurs. Cette génération de recruteurs qui peuvent communiquer existe déjà et prend de temps en temps la plume mais pas suffisamment à mon goût.

Ce sont les gagnants de la coupe de France de recrutement mais aussi tous ces recruteurs qui prennent la parole pour la 1ère fois. Il faut que vous vous exprimiez pour défendre, montrer et parler de notre beau métier. Les Loic Lengrand, Katia Bonfante, Pierre-Arnaud Andrieu et toute cette génération de 23-25 ans qui a cette fraicheur indispensable.

coupe de france recrutement

On vous attend encore plus en 2018 :).

17 – Les outils de recrutement : de plus en plus intégrés ?

Dans ma question sur les tendances du recrutement sur LinkedIn, j’ai été notamment intéressé par la réponse de Jérôme Ternynck : « L’évolution des plateformes de recrutement. De « Gestion des Candidatures » à Solution complète CRM + Marketing + ATS ».

Je trouve que sa réponse illustre une réalité aujourd’hui : trop d’outils mais peu intégrés. Autrement dit (et on le voit avec l’explosion des start-ups RH) il y a un surplus d’outils de recrutement mais ce qui intéresse les recruteurs, c’est qu’ils puissent s’intégrer tous ensemble. Et aujourd’hui, on en est encore très loin.

Les seuls qui essaient d’apporter une réponse sont évidemment les éditeurs de logiciels RH, ces fameux ATS. Jérôme va plus loin en proposant à la fois la gestion des candidats, mais aussi l’intégration marketing avec un côté Hubspot (on peut créer des campagnes de marketing) en plus de gérer toute la partie commerciale.

outils de recrutement plus integres

Conclusion des tendances recrutement 2018

J’ai évidemment omis de nombreuses tendances comme l’expérience candidat (sujet transversal que l’on retrouve dans beaucoup de sujets pour le coup, vraiment tarte à la crème), l’éthique du recruteur ou le lien social selling et recrutement. Mais il faut faire des choix et je vous livre ici les réflexions qui m’inspirent pour 2018.

Je voudrais dire un mot ici sur le GDPR (Règlement Général sur la Protection des données) et le lien avec le recrutement. À compter du 25 mai 2018, toutes les entreprises devront mettre à jour leur système de gestion des données et le recrutement est en première ligne avec des milliers de données sur les candidats. Quid de la feuille Excel ? Quid des start-ups RH qui proposent des outils qui exploitent les données sans les accords explicites des personnes ? Cela va complexifier le sujet et poser un gros casse-tête pour entreprises et législateur.

Et vous, quelles sont tendances du recrutement au-delà des buzzwords ?

C’est quoi le recrutement ?

Dans notre série, retour aux bases du recrutement, j’ai voulu revenir à la définition fondamentale du recrutement ainsi qu’à l’explication de ce métier pour des non initiés.

Comment ça marche, qui sont les acteurs du recrutement, en quoi le recrutement est important, quel est le vocabulaire du recrutement. Autant de sujets qui doivent vous donner une vision d’ensemble si vous ne connaissez rien au recrutement.

Cet article rentre aussi dans notre réflexion sur le lancement d’un parcours de formation au recrutement pour les managers et les opérationnels à l’École du Recrutement.

Une définition du recrutement

C’est l’ensemble des actions et des étapes qui vont permettre de trouver une personne qui correspond à un poste donné pour une organisation donnée.

Si vous regardez la définition Wikipédia, celle-ci est légèrement erronée car elle dit « Le recrutement est l’ensemble des actions mises en œuvre pour trouver un candidat correspondant aux besoins et compétences requises à un poste de travail donné, dans une organisation donnée. »

Il ne s’agit pas de trouver un candidat mais bien une personne car souvent de nombreuses personnes n’étaient pas candidates au départ. J’inclue ainsi dans la définition les candidats (qui postulent à une annonce ou se positionnent sur le poste en amont) et les non candidats (qui sont approchés via le réseau ou par approche directe et qui n’auraient pas postulé directement).

Vous remarquerez que le terme recrutement inclue tout le processus de recrutement de l’identification des besoins à l’intégration du nouveau salarié. Oui, le recrutement ne concerne pas que l’entretien ou le CV mais englobe bien plus que ça.

Vous remarquerez aussi que le recrutement comprend des actions ET des étapes. Un ensemble d’actions (rédiger une offre d’emploi, poster une offre..) avec des étapes (identification des besoins, sourcing, évaluation, sélection et intégration).

Là encore la définition de Wikipédia est imparfaite car elle insiste sur des enjeux et des parties non immédiatement stratégiques.

Le plus amusant est aussi de défaire la vision que les gens ont du recrutement, vision souvent erronée voire carrément biaisée. Cette vision vient souvent de leur (mauvaise) expérience avec des recruteurs. Voici donc une réponse aux questions que vous vous posez si vous n’y connaissez rien en recrutement.

vocabulaire et lexique recrutement

Comment les gens définissent le recrutement ?

Quand j’échange en soirée avec des amis ou de la famille, le mot recrutement n’est souvent pas bien compris.

Je vais prendre ici des raccourcis mais grosso modo, les gens voient uniquement le recrutement sous 3 aspects : une offre d’emploi, un CV et un entretien.

Ce qui est parfaitement logique car c’est souvent la seule expérience qu’ils ont eu du recrutement… les personnes n’ont recours ou des relations avec le recrutement que tous les 3/4 ans maximum.

Une offre d’emploi : Je cherche une offre d’emploi et je vais chercher sur internet.

Un CV : je dois faire mon CV qui me servira pour trouver un boulot.

Un entretien : je dois passer un entretien avec des RH et mon futur manager.

Si on exclue ces 3 aspects, le recrutement est une fonction très méconnue dans le détail et notamment ses missions.

Dessine moi un recruteur nina ramen kelly

Le recruteur jouit d’ailleurs d’une image floue. Je me suis amusé avec le micro-trottoir réalisé par Nina Ramen qui demandait aux personnes « pour toi, un recruteur, c’est quoi ? ».

On a eu le droit à « Fourgeur de CV » mais aussi « La personne avec laquelle on doit se faire pote pour avoir le poste » ou bien « Une personne qui va te stresser et qui va te juger sur tous les mots que tu vas dire pendant l’entretien« .

Voici donc quelques préjugés sur le recrutement :

1 – Non le recruteur n’est pas tout puissant : il est seulement le représentant de l’entreprise et souvent l’exécutant des managers.

2 – Le recrutement n’est pas seulement l’entretien : il y a plein d’autres choses fondamentales comme l’identification du besoin ou même l’intégration.

3 – Le recrutement n’est pas un jugement mais bien fait est une rencontre entre 2 projets (je sais je rêve mais bon) et à minina une évaluation mutuelle.

4 – Les gens ne connaissent pas le sourcing : on en reparlera mais l’étape du sourcing est celle de l’identification des personnes et c’est aussi l’étape la moins connue du recrutement alors que c’est une des plus importante.

5 – Non le recrutement par réseau n’est pas du copinage : c’est simplement utiliser son réseau pour identifier les bon profils (d’ailleurs lisez cet article sur  la cooptation).

Pour essayer de vous donner une connaissance plus approfondie du recrutement, voici donc les étapes essentielles du recrutement et ainsi aller au-delà du simple CV et de l’entretien.

Les étapes du recrutement

Le recrutement est séparé en 4 grandes étapes qui comprennent des actions.

  • L’identification des besoins :  L’organisation identifie un besoin en recrutement dû à un développement, un remplacement ou un départ. Il va donc s’agir ici de définir avec la personne qui a le besoin 3 éléments clés : les compétences recherchées, les savoir-être importants et les missions avec les avantages. De là vous en déduirez une fiche de poste.
  • Le sourcing : une fois la fiche de poste établie, vous réfléchirez à votre stratégie de sourcing. Où et comment identifier les personnes pour le poste ? Vous allez ici choisir de rédiger une offre d’emploi que vous pourrez diffuser sur des sites d’emploi ou sur votre propre site. Vous pourrez aussi décider de vous appuyer sur votre réseau ou le réseau des salariés (la cooptation). Vous allez ici faire une sélection de CV puis vous allez  approcher, engager et pré-sélectionner une liste de candidats potentiels.
  •  L’évaluation : vous remarquerez ici que je n’ai pas mis « Entretien » car il y a des nombreuses façons d’évaluer les personnes par rapport à un besoin, l’entretien n’étant qu’une des façons d’évaluer. Il y a évidemment le sacro saint Entretien de recrutement traditionnel (2 personnes qui échangent pendant un entretien structuré) mais il y a aussi des mises en situation, des tests en-ligne, des tests de personnalité ou des entretiens collectifs… bref il y beaucoup de choix. Dans cette partie là, j’inclurai enfin toute la partie de l’offre quand le candidat a passé toutes les étapes jusqu’à la finalisation.
  • L’intégration : vous êtes souvent nombreux à être surpris que l’intégration fasse partie du recrutement. Mais oui, elle en fait entièrement partie car sans bonne intégration, le recruteur devra peut-être refaire son recrutement ! Il est responsable du suivi de l’intégration, de l’arrivée de la personne avec les étapes afférentes.

J’ai utilisé un ensemble de mots et tout un vocabulaire autour du recrutement et du coup, je vous propose un lexique des mots les plus utilisés en recrutement pour que vous y voyez vraiment clair.

pourquoi le recrutement est strategique

Le vocabulaire du recrutement

Voici donc un lexique sur le recrutement et les quelques mots à savoir quand on n’y connait pas grand chose.

Je vous renvoie aussi aux 15 mots que les gens hors du recrutement ne comprennent pas rédigé par Nicolas. Il vous donne un aperçu de qu’il faut savoir.

Cooptation : C’est le recrutement qui s’appuie sur le réseau des salariés de l’entreprise. Ceux-ci proposent des personnes pour un poste donné. C’est généralement un des moyens les plus efficace pour recruter.

ATS (Acronyme pour Applicant Tracking System) : C’est votre outil de gestion des candidats. Cela revient pour beaucoup à simplement mettre les candidats avec leurs coordonnées dans une feuille Excel. Si vous voulez aller plus loin, j’ai rédigé un article détaillé sur ces ATS.

Entretien de recrutement : C’est la forme la plus classique de l’évaluation. Elle se passe en général entre 2 personnes, le candidat et l’évaluateur sous un format d’échange plus ou moins structuré.

Entretien structuré : C’est la forme la plus fiable pour évaluer une personne en entretien. L’entretien structuré consiste en un jeu de questions à poser sur le comportement des personnes dans une situation donnée. Le jeu de question sera directement établi à partir de la fiche de poste et sera le même pour tous les candidats pour un même poste.

Fiche de poste : C’est le document qui synthétise tous les besoins remontés pendant l’entretien avec les différentes parties concernées par le poste. Il comprendra la mission, le reporting direct, le lieu, les ressources à disposition, le salaire, les compétences, les aptitudes et l’expérience requise.

Annonce ou offre d’emploi : C’est le document que vous allez faire à partir de la fiche de poste. Ce document sera écrit pour être compréhensible par des personnes en dehors de l’entreprise. Il comprend généralement 3 parties principales : présentation de l’entreprise, la mission et les activités, les compétences/expérience/formation requises.

Site emploi ou Jobboard : C’est l’ensemble des sites sur lesquels vous pouvez poster gratuitement ou en payant votre annonce. Je développerai cette partie là dans la partie « Acteurs du recrutement ».

Sourcing : Cela  concerne toute activité de recherche, d’identification et d’engagement des personnes. C’est ce qui vous permet de trouver les profils avant l’entretien. Le sourcing fait partie des 4 étapes essentielles du recrutement. Vous pouvez approfondir le concept avec l’article sur la définition du sourcing.

Site carrières : C’est le site de l’entreprise qui est dédié au recrutement sur lequel vous retrouvez les annonces de l’entreprise ainsi que la présentation sous un angle employeur de l’entreprise.

Recruteur : C’est toute personne qui fait du recrutement à un moment donné. Un dirigeant de PME ou un manager d’entité peuvent ainsi être temporairement des recruteurs. Plus traditionnellement, un recruteur peut être un spécialiste du métier (il ne fait que du recrutement) ou un généraliste (il s’occupe aussi des RH).

Offre d’embauche : C’est la lettre qui est remise au candidat choisi qui stipule les conditions de l’embauche et confirme l’intérêt de l’entreprise pour qu’il soit embauché.

Engager : C’est l’action de contacter un candidat sous quelque forme que ce soit (mail, téléphone, SMS…) et d’obtenir une réponse.

Pré-sélectionner : C’est un 1er entretien de recrutement généralement au téléphone (ou via Skype) qui permet de valider les éléments fondamentaux en amont d’un entretien physique. On va ainsi évaluer la motivation et les expérience de la personne pour le poste.

Intégration : C’est la partie qui concerne l’arrivée d’un nouveau salarié dans une entreprise. L’intégration inclue ainsi l’accueil, le suivi et la partie logistique lors de l’arrivée de ce salarié.

Chasseur de tête : C’est une personne qui est payée pour aller chercher des profils précis pour votre compte.

Maintenant que je viens de vous donner les basiques du recrutement avec les étapes mais aussi le vocabulaire essentiel à maitriser, il est temps de comprendre pourquoi le recrutement est stratégique. Car oui souvent, comme toute activité annexe, on a tendance à traiter le recrutement par dessus la jambe.

Pourquoi le recrutement est si stratégique : à quoi ça sert vraiment ?

Je ne sais pas pourquoi mais les gens traitent toujours le recrutement comme une activité peu importante. C’est un peu comme une obligation à faire sans y consacrer le temps ou les ressources nécessaires.

Et pourtant… il n’y pas plus stratégique que le recrutement pour une entreprise. Faites rentrer des « mauvaises » personnes (ici mauvaises dans le sens pas adéquates) dans une entreprise et vous verrez les résultats sur la situation de l’entreprise assez rapidement. On voit d’ailleurs bien les résultats sur certaines entreprises du CAC 40 qui ont des services recrutement laissés à l’abandon.

Bref, je m’égare.

L’activité recrutement est le levier fondamental qui va permettre à toute entreprise de se développer et de croitre durablement. Ce ne sont pas les facteurs technologiques ou financiers. La seule variable durable pour développer l’entreprise, ce sont les personnes qui la composent.

Dans une société de service, c’est l’idée et son exécution qui font et feront la différence. Les outils, la culture ou ce que vous voulez ne changera rien au résultat si vous n’avez pas recruté les bonnes personnes.

Arrêtons donc là le recrutement fait à la va-vite où le manager ne veut pas passer du temps sur ses besoins précis et comprendre qui il veut vraiment.

Si vous lisez tous les livres de management qui ont développé le concept de croissance durable notamment « Good to great », vous comprendrez vite l’importance du recrutement. Je vous passe les poncifs sur Steve Jobs même si je n’ai pas pu m’empêcher de vous re sortir cette citation.

steve jobs recrutement sourcing

Je vous renvoie aussi vers le livre de l’ex DRH de Google « Work Rules » sur l’importance qui a été mise sur le recrutement avant même la formation. Je le cite même « Le recrutement est beaucoup plus important que la formation car former la personne inadéquate n’a jamais changé quoique se soit ».

recrutement plus important que la formation

Si vous partez du principe que le recrutement est le 1er acte de management, vous comprendrez alors que recruter n’est pas anodin.

Maintenant que je vous ai convaincu sur l’importance du recrutement (enfin j’espère), j’aimerais vous présenter les acteurs de ce milieu. Qui sont-ils et que font-ils ? 

Les acteurs du recrutement

J’ai classé les acteurs en 4 grandes catégories pour simplifier et vous donner une vision claire du marché.

Les acteurs institutionnels de l’emploi

J’inclue ici tous les acteurs de l’emploi qui font partie du service public.

  • Pole Emploi : 1ère base de données de CV en France (plus de 7 millions de profils). Vous pouvez poster aussi gratuitement vos offres d’emploi ou recevoir des CV.
  • Apec: si vous cotisez à la caisse cadre (en gros si vous avez une personne au statut cadre dans vos effectifs) vous avez accès gratuitement à tous les services de l’APEC, soit une base de données ainsi que la possibilité de poster une annonce.

Les intermédiaires du recrutement

J’ai mis ici 3 grands intermédiaires :

  • Les acteurs de l’intérim : Adecco, Manpower, Randstad mais aussi les acteurs français (Crit, Synergie, Proman…) qui font à la fois de l’intérim mais aussi proposent des solutions de recrutement en format cabinet pour chasser des cadres.
  • Les cabinets de recrutement : c’est le gros des cabinets sur le marché (Michael Page, Robert Walters, Robert Half…).
  • Les chasseurs de tête : ce sont les artisans du luxe du recrutement avec des honoraires à plus de 30% du salaire et ils chassent en général des profils de personnes qui gagnent plus de 80 K euros (Korrn Ferry, Egon Zenhder…)

Je vous ai tout expliqué dans l’article sur les cabinets de recrutement avec notamment leur organisation et leur prix.

Les solutions emploi

De nombreuses solutions aident les personnes qui font du recrutement mais j’ai essayé de classer ces solutions en 3 grandes catégories pour plus de clarté.

  • Les sites emploi ou jobboard : ce sont l’ensemble des sites payants ou gratuits sur lesquels vous pouvez poster vos annonces (les plus connus, Monster, Cadremploi, Regionsjob, Meteojob, Leboncoin, Indeed…). Mais vous avez aussi de nombreux sites emploi spécialisés sur une niche (les commerciaux, les métier de l’aéronautique…). Voici une liste quasi complète des sites emploi. Pour information, regardez bien le prix de l’annonce avant de vous positionner car payer plus de 500 euros une annonce est en 2017 trop cher !
  • Les réseaux sociaux pour chasser des profils : LinkedIn et Viadeo
  • Toutes les solutions qui vont vous aider dans votre sélection et votre sourcing : des outils de sourcing, des outils de présélection vidéo, des outils pour gérer vos viviers.  Vous n’avez probablement pas besoin de tous les connaitre mais si cela vous intéresse, vous trouverez la liste ici.

Les différents types de recruteurs

Il y a 3 types de recruteurs pour faire simple :

  • Les recruteurs spécialisés en entreprise : l’entreprise a atteint une taille suffisante pour recruter un spécialiste en recrutement qui ne fait exclusivement que du recrutement. Ce sont évidemment les entreprises d’une certaine taille ou celle dont l’activité recrutement est clé dans le business (comme les ESN anciennement SSII)
  • Les RH qui font du recrutement mais qui n’est qu’une partie de leur activité : Ce sont souvent des postes en entreprise de taille intermédiaire (50-200 personnes). Ils ont donc en plus de leur activité traditionnelle de RH (formation, relations sociales…) une partie recrutement.
  • Les dirigeants ou managers : dans les petites entreprises c’est souvent le dirigeant qui fait les recrutements ou dans certaines structures, ce sont les managers de l’activité. Ils utilisent souvent leur réseau et font souvent avec les moyens du bord.

les acteurs du recrutement

Conclusion

J’espère vous avoir donné une idée de ce qu’est le recrutement avec ce tour guidé ensemble. Il ne s’agit pas ici de devenir un expert mais de comprendre les grandes idées et son fonctionnement au global.

Comprendre comment cela fonctionne vous aidera grandement pour vos propres recrutements et notamment comme vous allez choisir vos prestataires ou partenaires recrutement. Il n’y a pas de recette miracle mais simplement prendre 10 mn pour lire ce long article :).

Quant aux professionnels du recrutement, prendre le temps d’expliquer notre métier c’est aussi mieux être compris et donc faire un travail de meilleure qualité. Prendre ce temps d’explication est fondamental pour faire de notre métier un meilleur métier (dont on sort notamment les chamanes qui profitent de la crédulité des gens).

Comment sourcer et trouver des candidats sur différents sites ?

Vous pouvez sourcer et recruter gratuitement sur Google et ici je vous donne la liste de tous les sites qui vous permettent de trouver ces candidats. Voici donc la méthodologie pour identifier la structure des profils sur les sites communautaires ainsi qu’un exemple précis.

Je vous donne enfin la NOUVELLE ligne de recherche sur LinkedIn car celle-ci a aussi changé 🙂

N’hésitez pas à rajouter vos idées de sites sur lesquels on peut sourcer.

 

Rappel rapide de la méthode pour trouver des profils en passant par Google

Je vous avais déjà donné la méthode il y a quelques mois sur comment chercher des profils gratuitement sur le web

Pour rappel:

  1. Trouver un site communautaire ou un réseau social
  2. Taper un prénom commun avec le nom du site à côté dans Google
  3. Analyser l’URL ou le titre d’un profil du site
  4. Trouver un point commun aux profils du site
  5. Tester la recherche dans Google avec la commande site:

Vous allez utiliser 3 opérateurs booléens indispensables pour cette partie  (Retrouvez la liste de tous les opérateurs booléens)

  • site: l’opérateur qui permet de scanner un site (autrement de trouver toutes les pages référencées)
  • inurl: l’opérateur qui permet de chercher dans l’URL d’un site
  • intitle: l’opérateur qui permet de chercher dans le titre d’un site

sourcing marketing digikaa

Prenons un exemple avec Digikaa, un site qui répertorie des profils du marketing et du digital.

En tapant Digikaa + Hervé dans Google, je trouve des profils avec :

Titre = Prénom + Nom + Digikaa

URL = member (qui est donc l’élément commun)

sourcer et recruter profils gratuitement

La bonne ligne de recherche sera donc pour trouver tous les profils sur Digikaa :

site:digikaa.com/member

 

Grosse surprise : la nouvelle ligne de recherche pour LinkedIn

Vous savez que LinkedIn vous limite votre nombre de recherches en gratuit ? En passant par Google, vous aurez accès non seulement à un nombre de recherche illimité mais surtout à des résultats différents.

La ligne de recherche à l’origine était celle-ci :

site:fr.linkedin.com/pub OR site:fr.linkedin.com/in -pub/dir

MAIS c’est ma grosse découverte de la journée, la ligne a changé et LinkedIn a supprimé dans tous les URL le nom PUB et a gardé uniquement IN.

Autrement dit la bonne ligne de recherche est désormais :

site:fr.linkedin.com/in + mot-clé

(il n’y a même plus besoin de nettoyer les résultats avec -pub/dir)

 

La liste des sites pour trouver des profils gratuitement

Voici donc une liste de sites sur lesquels vous pouvez trouver des candidats. Vous trouverez la ligne de recherche à mettre sur Google pour chaque site ainsi que le secteur/fonction correspondants.

Je mettrai à jour le document avec d’autres sites car il en manque encore beaucoup et n’hésitez pas à rajouter des idées car le document est modifiable !

Venez apprendre avec nous le meilleur du recrutement et du sourcing, c’est LEDR Pro !

C’est quoi un cabinet de recrutement ?

Qu’est ce qu’on veut dire exactement par cabinet de recrutement, quelle est la définition d’un cabinet ? Dans le cadre de notre travail sur le lancement d’une formation au recrutement dédiée aux managers sur LEDR Pro nous nous sommes mis à retravailler sur les concepts clés en recrutement (article garanti sans robots, IA ou big data). Et les cabinets de recrutement en font évidemment partie.

Si vous devez travailler ou choisir un cabinet de recrutement pour réaliser vos prestations, quels sont donc les éléments à avoir en tête.

Quel prix vous devez payer ? Quelle offre ont-ils ? Pourquoi les choisir ? Comment les choisir ?

Si vous cherchez à mieux comprendre le recrutement, nous avons aussi écrit un guide complet !

Cabinet de recrutement, c’est quoi ?

Si on revenait à l’essentiel. À quoi sert un cabinet de recrutement ?

Un cabinet de recrutement a pour mission d’assurer les missions de recrutement pour une entreprise cliente. Il mènera tout le cycle du recrutement (ou pas selon l’offre mais je prends le cas d’un cabinet dit classique) pour son client et identifiera notamment une liste de candidats potentiels. Le client fera les entretiens à la fin pour sélectionner son candidat préféré.

Les cabinets de recrutement sont essentiellement dédiés aux recrutements de cadres (il y a des exceptions) et représentent plus ou moins 20% des recrutements de cadre en France.

Le cabinet de recrutement aura pour mission dans le détail de :

  • comprendre et identifier le besoin du client lors d’un 1er RDV
  • définir une stratégie sourcing à partir du besoin (où recruter les candidats,
  • faire une annonce ou pas, quels canaux utiliser, comment communiquer…)
  • rédiger une fiche de poste qu’il pourra transformer en annonce de recrutement sur son site ou sur d’autres sites emploi (comme l’APEC ou d’autres comme Monster, RegionsJob, Meteojob ou Cadremploi)
  • identifier puis pré sélectionner au téléphone des candidats
  • mener des entretiens de recrutement avec les candidats pré sélectionnés
  • créer une short-liste de candidats à présenter (en général les short-listes ont entre 3 et 5 candidats)
  • monter des dossiers candidats (incluant toutes les informations pertinentes personnelles et des comptes rendus d’entretien)
  • vérifier les références du candidat (ex employeur par exemple) pour s’assurer que le candidat a bien les qualifications ou le background présenté sur le CV
  • s’assurer de l’intégration et du suivi du candidat dans l’entreprise

Si je fais simple, le cabinet de recrutement aide une entreprise à trouver la bonne personne quand on ne sait pas du tout recruter et surtout accompagne l’entreprise dans sa réflexion sur le qui.

En tout cas, cette pratique du conseil sera aussi primordiale dans la sélection de votre cabinet. Car vous le verrez, le recrutement est aussi et surtout une affaire de personne.

definition cabinet de recrutement

Quelles raisons pour utiliser un cabinet ?

Il y a plusieurs raisons qui justifient que vous utilisiez un cabinet.

La 1ère raison est que vous voulez recruter une personne en toute confidentialité et vous ne souhaitez pas que cela se sache en interne (démission, licenciement de la personne précédente). Le cabinet pourra faire des approches et contacter les candidats en son nom et préserver l’anonymat de l’entreprise au maximum.

La 2e raison est que l’entreprise recrute peu ou en tout cas de façon régulière et du coup, elle n’a pas développé les compétences ou le savoir-faire pour le faire en interne. La perte de temps ainsi que les compétences sont trop importantes pour qu’elle puisse le faire par elle-même. Elle va donc s’appuyer sur un prestataire.

La 3e raison est de recruter des profils techniques ou d’un certain niveau qui sont difficiles à approcher ou à trouver en direct. Le cabinet a son vivier et son carnet d’adresse et du coup, l’entreprise (même si elle a les compétences recrutement en interne) pourra compter sur le cabinet.

Quand ne pas utiliser les services d’un cabinet ?

C’est une question qu’il faut aussi se poser.

Le dirigeant d’une PME doit toujours, avant de faire appel à un cabinet de recrutement utiliser son réseau et celui de ses salariés. Car c’est là que les 1ers recrutements peuvent se faire et très facilement. C’est ce que je fais à L’École du Recrutement. Je sais qu’un jour, au bout d’une certaine taille, la question de m’appuyer sur les services d’un cabinet se posera.

La 2e raison tient à une certaine facilité que des services recrutement d’entreprises ont développé pendant plusieurs années. J’ai ainsi vu des services recrutement réalisés l’essentiel de leurs recrutements avec des cabinets alors qu’ils avaient le temps et les ressources pour le faire eux-mêmes.

Entre temps, LinkedIn est arrivé et les dirigeants sont parfois passés d’un extrême à l’autre. « Puisque vous avez LinkedIn, vous n’avez plus besoin des cabinets de recrutement et du coup, je vais vous retirer tous les budgets cabinets de recrutement ». La vérité est probablement entre les 2.

L’utilisation d’un cabinet de recrutement doit donc être mûrement réfléchie en lien avec le profil recherché, les ressources internes et la stratégie de l’entreprise… et l’urgence.

Comment se rémunèrent les cabinets de recrutement ? Voici les secrets !!

La rémunération des cabinets de recrutement, tout savoir sur le prix

Je vais ici vous donner quelques conseils pour interagir avec les cabinets de recrutement.

La plupart des cabinets se rémunèrent en prenant un pourcentage du salaire brut du salarié recruté. Ce pourcentage peut varier de 8% à 30%, la moyenne étant autour de 15-18%. Autrement dit pour un salaire de 50k euros, vous paierez en moyenne un cabinet la somme 7500 euros HT.

Les cabinets qui arrivent à faire payer leur client 30% sont plus rares car ils doivent justifier leurs honoraires avec une rareté et belle expertise. Ce sont souvent ceux qui font de la pure chasse de tête avec des profils à plus 80 K euros.

Si le candidat en poste quitte l’entreprise pendant sa période d’essai, le cabinet s’engage souvent à remplacer le candidat gratuitement. Vérifiez bien cette clause dans votre contrat.

quelles offres cabinet de recrutement

Il y a plusieurs formats de rémunération pour les cabinets :

  • Avec un retainer fee (en anglais) ou exclusivité: c’est un contrat exclusif avec le cabinet et vous payez 1/3 au démarrage de la mission, 1/3 à la présentation des candidats et 1/3 à la fin de la mission (cette répartition peut varier selon les cabinets). L’avantage de ce contrat est de fidéliser le cabinet et qu’il travaille sur cette mission en toute confiance. Si vous travaillez avec un cabinet depuis plusieurs années et que la confiance est établie, cela aura du sens. L’intérêt peut aussi être dans la qualité du travail réalisé. Avec un contrat d’exclusivité, le travail de fond avec les candidats sera probablement meilleur. C’est le type de contrat que vont proposer les chasseurs de tête de cadres dirigeant (Egon Zehnder, Korn Ferry, Spencer Stuart…).
  • Au succès (contingency ou success fee): vous faites travailler plusieurs cabinets sur un même poste (ou un seul cabinet) et le cabinet de recrutement ne sera rémunéré que si son candidat est embauché. Il n’y a donc rien à payer pour l’entreprise au démarrage. Cela peut être pratique pour tester un cabinet sur un poste par exemple sans s’engager. Cette pratique a pendant longtemps fait débat dans la communauté des cabinets qui considérait cette pratique comme le mal absolu. Pourtant cette pratique s’est développée avec notamment la pression sur les prix et l’arrivée de cabinets anglo-saxons sur le marché français.
  • Au forfait : sur certains volumes de recrutement, les cabinets peuvent accepter d’être payé au forfait autrement dit un prix fixe définit auparavant par recrutement effectué. Si vous m’assurez un volume de 100 recrutements/an, je vous propose un prix de 5000 euros/recrutement par exemple.

Pour négocier un prix juste avec un cabinet, ayez bien ces prix en tête et l’étape de votre réflexion en terme de recrutement. Vous êtes un peu frileux mais vous avez rencontré un consultant qui a l’air bien, testez au succès. Au contraire, vous voulez des candidats de qualité avec un cabinet reconnu, vous pouvez privilégier le retainer. Tout est une question de besoin.

Quels sont donc les différents types de cabinets avec lesquels vous pouvez travailler ?

Les différents types de cabinet de recrutement: 4 grandes familles

Pour faire simple, il existe 4 types de cabinets de recrutement ou d’intermédiaires du recrutement.

1) Les entreprises de travail temporaire (ETT)

Les ETT (Manpower, Adecco, Randstad…) vont travailler sur des volumes de recrutement importants et sont présents sur tous les bassins d’emploi. Ils recrutent principalement avec bases de données et annonces et sont positionnés sur le middle-management.

On voit depuis des années les ETT remonter la chaine de valeur du recrutement avec le développement de vrais cabinets de recrutement où les consultants vont aussi chasser les profils.

Les prix pratiqués sont souvent un peu plus faibles (forfait ou moyenne du secteur).

2) Les cabinets de recrutement classiques (Michael Page, Robert Walters, …)

C’est le gros du bataillon des cabinets de recrutement. Ils sont positionnés sur le middle-management ainsi que les profils experts. Ils ont souvent une approche multiple (base de données, approche directe, annonces…) et pratiquent des prix dans la moyenne (15-18%).

3) Les chasseurs de tête (Korn Ferry, Egon Zenhder…)

Ce sont les artisans du luxe du recrutement car ils recrutent uniquement par chasse et approche direct sur des profils de top management (des salaires de 100 k euros minimum). Ils ont des volumes faibles mais des prix élevés (30% du salaire brut à minima).

4) De nouveaux acteurs inclassables

Je mettrai ici les plateformes de mise en relation comme Hired, Talent.io, YBorder ou des acteurs comme Hunteed qui ont des modèles mixtes de mise en relation (Hunteed met des recruteurs indépendants en face de besoins) avec des prix souvent équivalent aux cabinets classiques ou plus bas (15% de la rémunération) mais avec des modèles de rémunération au succès et étalés sur le temps. Ces acteurs sont souvent positionnés sur des profils pénuriques (comme dans l’IT).

 quel prix tarifs cabinet de recrutement

Les différentes offres des cabinets

Ces cabinets vont avoir des offres différentes. Dans la définition de départ, je vous ai donné les missions classiques d’un cabinet mais les offres peuvent tout de même varier considérablement :

  • un recrutement classique avec un pourcentage du salaire brut (au succès ou avec un retainer), du sourcing à l’envoi d’une shorliste de candidats à l’entreprise
  • un service de sourcing où le client va uniquement recevoir des CV pré-identifiés et il s’occupera des entretiens (comme Opensourcing par exemple)
  • le service d’un sourceur dédié comme proposé de plus en plus par des sourceurs indépendants comme Gates Solutions en Suisse ou Sourcinc au Canada qui fonctionne souvent au forfait
  • un service d’outsourcing on site ou off site autrement dit un consultant recrutement dédié qui vient chez vous ou qui travaille uniquement pour vous mais en restant dans les locaux du cabinet (il vous en coûtera en moyenne entre 10-15 K euros/consultant dédié/mois)
  • des services désintermédiés comme ceux mentionnés précédemment (Hired, Talent.io, Yborder…)

Comment distinguer les bons ou les mauvais cabinets ?

C’est une question difficile mais je vais vous donner un élément de réponse.

Il vaut mieux un bon consultant dans un mauvais cabinet de recrutement qu’un mauvais consultant dans un bon cabinet. C’est aussi simple que ça.

Autrement dit, quand vous choisissez un cabinet, commencez avant tout par choisir votre consultant.

Prend-t-il le temps de comprendre votre métier ? S’est-il posé avec vous et vous a-t-il bombardé de questions ?

La qualité du 1er RDV est primordiale dans votre choix et le bon consultant en recrutement fera une prise de besoin sur le poste excellente.

Il s’intéresse vraiment à votre entreprise, au poste et aux missions. Il pourrait presque faire partie de l’entreprise. Il est aussi capable de vous challenger et de vous conseiller.

Si vous avez un doute, il ne faut pas hésiter à changer ou à ne pas choisir ce cabinet/consultant. Un bon consultant, c’est comme un bon vin, il va se bonifier avec le temps. D’où l’importance de bien choisir son partenaire recrutement au démarrage.

Je considère ici que le vrai métier de consultant recrutement est aussi de conseiller son client. Il a un doute sur le poste ou la démarche ? Il doit vous le dire. Il faut que vous acceptiez de vous remettre en question si votre travail en amont a été mal fait.

Pour contrer l’effet « on dépend trop des consultants », les cabinets ont plusieurs armes à leur service.

  1. Le recrutement des consultants (jeunes, expérimentés, avec de l’expérience dans le domaine pour lequel ils recrutent…)
  2. Une excellente formation des consultants (notamment si ils se sont formés à  LEDR Pro :))
  3. Des outils et des process qui donnent un maximum de liberté au consultant pour trouver les bons candidats

Si vous devez poser des questions au cabinet, voici donc les questions à poser autour des process, des outils, de la formation ou encore du recrutement des consultants.

mauvais cabinet de recrutement

Conclusion

Pour choisir un cabinet, choisissez aussi le consultant. C’est aussi simple que ça.

Selon vos besoins (profil, niveau) et selon votre budget, vous pourrez trouver chaussure à votre pied. De l’ETT au cabinet de luxe, les propositions tarifaires et de chasse sont très différentes.

Alors prêts à utiliser les services d’un cabinet de recrutement ? Prêst à négocier les tarifs ?

Comment devenir sourceur ? L’infographie

Voici donc l’infographie qui a été réalisée à partir de l‘étude sur le sourcing en France pendant le dernier #TruSourcing.

Comme je vous l’expliquais, le sourceur est avant tout un être solitaire qui doit s’appuyer sur ses collègues pour apprendre sans aucune formation initiale. Bienvenue dans la culture de la démerde et de la tactique !

Nous voulons sortir de ce carcan mais les chiffres sont pourtant éloquents et je les ai résumés dans cette infographie réalisée par Marion Goazempis de Hello Talent (un grand merci à elle).

Un grand MERCI aussi à nos sponsors qui soutiennent et ont permis la réalisation de cette étude : Manpower, le spécialiste du recrutement, Hello Talent, votre vivier du sourcing, Yatedo Talent, l’outil du recherche de talent sur le web et Leboncoin, le 2e site d’emploi privé.

 

Infographie formation sourcing recrutement

Comment mesurer la performance des recruteurs ?

C’est un sujet qui secoue le petit monde du recrutement et des recruteurs depuis déjà longtemps. Comment mesure-t-on la performance des recruteurs ? Cette marotte est évidemment importante et j’en avais parlé quand j’avais fait le calcul pour savoir combien de jobs un recruteur pouvait gérer en même temps.

Pourtant mesurer les KPIs (Key Peformance Indicators ou indicateurs clés de performance) pour un professionnel du recrutement n’est pas aussi évident qu’il n’y parait. On va souvent confondre les KPIs vraiment utiles de ceux qui sont du simple maquillage. L’activité n’est pas le recrutement ! Plus globalement, la meilleure combinaison sera celle de critères qualitatifs et quantitatifs analysés dans un contexte précis.

Voici donc une liste exhaustive des indicateurs de performance pour tous recruteurs ainsi qu’ un petit outil que j’ai créé pour calculer sa propre activité librement inspiré d’un outil créé par Glen Cathey.

Quels KPIs pour un recruteur ou l’inutilité de la plupart des critères de mesure actuels

En 2007, j’ai commencé ma carrière en tant que recruteur à Londres. À l’époque, les KPIs que l’on mesurait étaient évidents :

  • nombre d’appels faits par jour
  • nombre de CV envoyés
  • nombre d’entretiens
  • nombre d’offres
  • nombre d’embauches

Mon objectif journalier était de faire 50 appels/jour, c’était le critère le plus important. Il y avait un compteur sur chaque téléphone individuel et comme un call center, nous avions notre activité mesurée régulièrement.

Je détestais ce KPI car il n’avait aucun sens pour moi… beaucoup de mes collègues faisaient des appels simplement pour remplir leur tableau d’activité et non pas pour trouver des candidats. J’ai résisté quelques mois mais j’avais droit à des recadrages serrés en individuels et au bout de 6 mois, j’ai décidé d’adopter la même stratégie que mes collègues : appeler des personnes dont on savait qu’elles étaient systématiquement sur répondeur pour générer de l’activité.

Je me suis mis donc à jouer avec le système au lieu de lutter contre.

Mais quelle pauvreté ! Alors qu’une vingtaine d’appels me suffisait pour être performant, je devais me plier à une règle totalement infondée. De la même façon, le nombre de CVs envoyés n’avait pas de sens car j’en envoyais en moyenne 2 fois moins que ce qui était prévu mais mon taux de transformation était excellent. En gros, sur 10 CVs envoyés, je transformais 9 CVs en entretien.

Ces KPIs en volume pur n’étaient pas adaptés à ma façon de travailler. Si j’avais dû suivre ces KPIs, j’aurais dû être viré rapidement. Pourtant mes résultats étaient plutôt bons car je finissais avec des embauches.

Beaucoup de KPIs en cabinets de recrutement ou en ESN (SSII) sont aussi à côté de la plaque quand ils mesurent l’activité de façon aussi caricaturale.

Que mesurez-vous vraiment ? Quel sens à vos KPIs ? Uniquement du volume ou de la qualité ?

Les bons KPIs pour les recruteurs sont ceux qui vont permettre d’analyser les transitions entre les étapes et de comprendre où le bât blesse. Les KPIs de volumes seuls n’ont aucun intérêt mais doivent être croisés avec des KPIs de qualité (transformation d’un CV en entretien par exemple).

Les KPIs sont donc utiles pour comprendre où l’on doit s’améliorer en tant que recruteur mais sont vite limités quand ils sont mis au centre en permanence. Les KPIs fatiguent les équipes de recrutement et dissuadent sur la durée les meilleurs éléments de rester.

Quels sont donc les KPIs utiles pour mesurer la performance d’une équipe de recrutement ?

comment mesurer la performance des recruteurs

Quels KPIs utiliser pour mesurer sa performance en tant que recruteur ?

Les KPIs classiques qui ont du sens selon moi vont donc mélanger critères quantitatifs et critères qualitatifs. Un seul critère pris séparément ne voudra rien dire mais c’est l’ensemble qui aura du sens.

C’est une liste qui parait longue mais elle reflète le cycle entier du recrutement et toute la complexité induite.

Ces critères pourront être mesurés toutes les semaines ou bien tous les mois. C’est important d’avoir les 2 perspectives pour avoir une compréhension globale.

On va donc utiliser les KPIs suivants :

  • Nombre de personnes contactées
  • Taux de réponse sur ces personnes contactées (critère quali)
  • Nombre de personnes engagées (qui ont répondu)
  • Nombre de RDV de préqualification (critère quanti)
  • Conversion entre personnes engagées et préqualification (critère quali)
  • Nombre d’entretiens obtenus avec l’opérationnel/client (critère quanti)
  • Conversion entre les CVs envoyés au client/opérationnel et le nombre d’entretiens (critère quanti)
  • Nombre d’offre d’embauche
  • Nombre d’embauche
  • Conversion entre entretiens et offre
  • Conversion entre offre et embauche
  • Nombre de personnes qui partent pendant la période d’essai
  • Conversion entre personnes qui ont quitté l’entreprise en période d’essai et le nombre de personnes recrutées
  • Taux de satisfaction des opérationnels et du candidat quelques mois après

PS : le terme conversion veut simplement dire le rapport en pourcentage entre les 2 termes mentionnés.

Dans mon cas, j’étais plutôt fort sur les critères quali et moins fort sur les critères quanti mais mes résultats étaient bons.

Les conversions sont très utiles car on va par exemple identifier des lacunes ou des problèmes dans le workflow de recrutement.

Les critères de performance en détails

Nombre de personne contactées

C’est une mesure simple, combien de personnes le recruteur a contacté pour répondre au besoin. Il peut le faire avec une annonce (donc sélection de CV) ou bien en approchant directement les candidats. J’ai estimé qu’une bonne moyenne est de 40 personnes par jour.

Taux de réponse sur ces réponses contactées

C’est un critère typiquement quali. On va mesurer le taux de conversion entre le nombre de personnes contactées et le nombre de personnes qui ont répondu. En moyenne, sur du sourcing, ces taux sont souvent aux alentours de 25% (qui varient considérablement selon de nombreux critères).

Nombre de personnes engagées

Selon le nombre de personnes contactées et mon taux de réponse, je vais en déduire un nombre de personnes engagées qui se disent intéressées ou potentiellement intéressées. C’est un KPI intéressant pour notamment construire un vivier. Je rentrerai dans cette catégorie tout le travail dont Amélie parlait vendredi dernier sur l’importance de prendre des nouvelles des candidats.

Nombre de RDVs de préqualification ou d’entretiens

Une fois que ces personnes ont été engagées, est ce que j’ai réussi à les avoir en entretien téléphonique ou même en entretien tout court ? Il peut y avoir de la perte ici quand notamment le recruteur est moins fort pour convaincre et convertir son lead en lead chaud.

Conversion entre personnes engagées et personnes en entretien

On va mesurer ici très précisément la capacité du recruteur à convertir ses leads en leads chauds en leur proposant de se parler (au téléphone ou en face-à-face). Cette phase de pré qualification est indispensable dans le cycle du recrutement.

mesurer efficacite du recrutement

Nombre d’entretiens obtenus avec l’opérationnel (ou le client)

C’est un critère fondamental pour moi car il met en lumière votre relation avec le manager. Est ce que vos CVs se convertissent en entretien avec le manager ?

Conversion entre CVs envoyés à l’opérationnel et les entretiens obtenus

Si la conversion entre les CVs envoyés au manager et les entretiens est plutôt faible (inférieure à 50% par exemple), on peut se demander si vous avez passé assez de temps avec le manager pour avoir un brief précis ou bien si le manager n’a pas compris la réalité du marché.

Nombre d’offre d’embauche

Combien faites-vous d’offres d’embauche aux candidats en phase finale ? Le chiffre vous permet de voir le total des offres versus le total des embauches notamment.

Conversion entre l’offre d’embauche et l’embauche

Si la conversion entre l’offre et l’embauche est inférieure à 80%, on peut se dire que la partie négociation avec le candidat est très mal gérée et qu’il faut retravailler cette partie là avec le manager et/ou le recruteur dans sa façon d’aborder le sujet.

Nombre de personnes qui partent pendant la période d’essai

C’est un critère clé ! Si vous perdez des personnes pendant la période d’essai (sur décision du candidat ou de l’entreprise d’ailleurs), vous devez vous poser la question de la qualification du candidat. Que vous a-t-il manqué ?

Conversion entre personnes qui ont quitté l’entreprise en période d’essai et le nombre de personnes recrutées

Si votre taux de conversion est supérieur à 25% ici (soit une personne sur 4 quitte l’entreprise pendant la période d’essai), il faut essayer de comprendre les raisons. Est ce que l’intégration du candidat est bien faite ? Est ce que la qualification en amont a été bien réalisée ? Est ce que vous lui avez survendu le poste et du coup, il y a eu un décalage ? Est ce que le manager n’a pas fait son travail ?

Taux de satisfaction des opérationnels et du candidat quelques mois après

C’est un indicateur que je trouve hyper utile pour mesurer notamment la qualité des recrutements. Un simple questionnaire pourrait suffire mais l’idée est bien de mesurer si les nouveaux collaborateurs en poste ainsi que le manager sont contents du recrutement. Si ils ne le sont pas, quels sont les facteurs ? Cela permet aussi au recruteur d’affiner son travail sur le fit culturel voire même sur le fit avec un manager précis.

NDLR : les taux proposés en exemple le sont à titre d’illustration et ont été glanés au cours de mes conversations avec des recruteurs ainsi que des articles lus. Ils ne sont en aucun cas des taux qu’il faut prendre au pied de la lettre mais plutôt comme des indicateurs.

Un outil pour calculer la performance de vos recruteurs

Je me suis amusé en mettant en place sur Google doc ce petit outil qui reprend les différents critères mentionnés ci-dessous. Je me suis aussi appuyé sur l’outil construit par Glen Cathey ici.

Vous pouvez télécharger la version Excel pour vous aider à établir les bons critères de performance : Quelle activité hebdomadaire et mensuelle pour un recruteur ?

La performance va ici se mesurer sur :

  • le recruteur améliore ses critères quali avec de meilleurs taux de réponse
  • le recruteur améliore ses critères quanti avec un nombre de candidats sourcés plus important

Donc plus le nombre de CVs est important et plus la capacité à convertir ces CV, meilleur le recruteur sera.

Voici d’ailleurs un exemple de ce document que vous trouverez.

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